Le véhicule électrique adapté pour seulement 42% des Français

2 years, 10 months ago - 21 January 2022, automobile-magazine
Le véhicule électrique adapté pour seulement 42% des Français
Selon le baromètre annuel de l’Avere-France/Ipsos, les Français sont de plus en plus ouverts aux véhicules électriques.

Cependant, c’est le véhicule d’occasion qui, en la matière, semble le plus séduire nos concitoyens.

Comme chaque année, l’Avere-France (association nationale pour le développement de la mobilité électrique) publie son baromètre Ipsos sur la mobilité électrique des Français. Cette 5ème édition rappelle, sans surprise, que la voiture individuelle reste indispensable pour une majeure partie des sondés. Et ce malgré la crise sanitaire et la généralisation du télétravail. En effet, 48 % des Français utilisent leur voiture tous les jours ou presque ; ils parcourent en moyenne 29 km/jour. Face au défi écologique, 83 % se disent prêts à changer leurs habitudes de mobilité pour améliorer la qualité de l’air et 82 % pour lutter contre le changement climatique.

Le véhicule électrique bien perçu mais pas toujours adapté
Mais d’après l’étude, seuls 42 % des Français estiment que le véhicule 100 % électrique répond à leurs besoins. Et 46 % pensent qu’il pourrait remplacer totalement les véhicules thermiques, un chiffre qui passe à 76 % chez les jeunes (15 - 24 ans). Néanmoins, l’attrait de la voiture zéro émission progresse, puisque 87 % la trouvent agréable à conduire et la considèrent comme une solution innovante. C’est aussi un véhicule économique à l’usage pour 74 % des sondés et plus respectueux de l’environnement pour 70 % d’entre eux. Un taux en légère baisse par rapport au précédent baromètre, rappelle l’Avere France. A noter que 42 % des personnes interrogées craignent également l’impact des batteries sur l’environnement.

Des modèles d’occasion pour se lancer dans l’électrique
Si les modèles électriques et hybrides rechargeables ont progressé de 62 % en 2021 pour atteindre 15 % de parts de marché, ils soulèvent encore des réticences. Notamment à cause de leur autonomie limitée. Pour 46 % des sondés, un véhicule électrique doit pouvoir parcourir plus de 500 km. Leur prix plus élevé constitue également un frein à l’achat, malgré les aides financières. La solution pourrait donc venir du marché de l’occasion, sachant que 74 % des sondés se disent prêts à se lancer dans l’électrique par ce biais. Ils sont même 86 % chez les 15 - 24 ans à envisager la mobilité électrique via l’occasion. L’étude conclue d’ailleurs que les personnes les mieux informées et les plus jeunes sont les plus à même de franchir le pas.