Dans notre article daté du 19 juillet, intitulé «La FCC considère-t-elle toutes les pistes ?», nous mettions en lumière les différentes voies à explorer pour ouvrir une enquête. Deux mois plus tard, une enquête a-t-elle réellement été ouverte ou cette lettre anonyme a-t-elle simplement été reléguée au fond d’un tiroir de la FCC ? Il semblerait que l’enquête n’ait pas progressé. Nous avons tenté de contacter le département de communication de la FCC, mais nous n’avons pas eu de réponse car il a été porté à notre connaissance qu’il n’y avait plus de Communication Officer depuis plus de deux mois et qu’il n’y avait personne en poste.
En considérant la section 57 (2) de la FCC Act 2023, selon les dispositions de la loi,«the Director of the Investigation Division or of the Asset Recovery and Management Division shall, within 30 working days of a referral under section (1) or within such other period as the Commission may direct, report to the Commission on the matter. (3) The Commission shall, on receipt of a report under subsection (2), make a determination as whether to – (a) proceed with a further investigation; or (b) discontinue the investigation»*. Le directeur des enquêtes aurait dû soit poursuivre l’enquête, soit y mettre fin en soumettant un rapport. Il avait 30 jours pour le faire, soit jusqu’au 25 juillet. À ce jour, aucune action n’a été prise. Après toutes les révélations de Missie Moustass et les épisodes impliquant le CP, la FCC va-t-elle enfin se pencher sur l’utilisation des voitures de l’État à des fins personnelles ? Il semble que certains protagonistes liés à ces enregistrements audio souhaitent aller plus loin et déposer une plainte auprès de la FCC. Il est rapporté que l’institution la plus impartiale pour porter plainte serait la FCC, car les postes de police ne seraient pas en mesure de le faire, étant sous l’autorité du CP.
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