L’incident s’est produit vers 18 h 30/19 heures. Le véhicule se trouvait dans les embouteillages avec les clients que le chauffeur et le propriétaire venaient de récupérer après une journée de détente à la plage.
Ces habitants de Résidence La Ferme, à Bambous, allèguent que, plus tôt, leurs agresseurs auraient eu une altercation avec un groupe d’individus qui se trouvaient sur la plage et qu’ils auraient décidé de régler leurs comptes, mais cela n’avait rien à voir avec le véhicule dans lequel ils se trouvaient.
Quatre blessés sont à déplorer, dont un bébé âgé de seulement un mois. Le propriétaire du van se trouve dans un état grave à l’hôpital Victoria, à Candos. Une enquête policière est en cours…
Des enfants ont vécu l’horreur et sont encore traumatisés. Tous les occupants du van ont failli être brûlés vifs et certains ont été tailladés avec des armes tranchantes. Les vitres ont volé en éclats avant que le véhicule ne soit complètement aspergé d’essence. La mère du bébé a dû agiter son enfant, qui peinait à respirer à cause de l’odeur du fioul, pour freiner les hommes qui tentaient d’y mettre le feu.
Un van qui transportait plusieurs membres d’une famille de Résidence La Ferme, Bambous, a été complètement saccagé alors que le véhicule, qui revenait de Flic-en-Flac, se trouvait dans les bouchons sur la route côtière en début de soirée dimanche.
L’incident s’est produit entre 18 h 30 et 19 heures. Quatre blessés sont à déplorer, dont un bébé, âgé d’un mois, un mineur de 15 ans, ainsi qu’un habitant d’Albion, âgé de 19 ans, alors que le propriétaire du van se trouve dans un état grave à l’hôpital.
Selon les témoignages des passagers qui se trouvaient à bord du véhicule qui a été pris à partie, un groupe d’individus s’en serait pris à eux par erreur. Ils racontent que, plus tôt, leurs agresseurs présumés auraient eu une altercation avec des personnes sur la plage et ils auraient décidé de régler leurs comptes. Sauf que cela n’avait rien à avoir les occupants du van, ni même le véhicule dans lequel ils se trouvaient.
L’épouse du propriétaire du van raconte que son mari ne faisait que son travail ce jour-là. L’homme de 39 ans a été agressé au sabre et avec d’autres armes tranchantes alors qu’il n’avait fait qu’accompagner le chauffeur qu’il avait employé pour récupérer des clients qu’ils avaient tous deux déposer, plus tôt dans la matinée, à la plage. À présent, il doit porter des couches, ne peut plus se déplacer et lutte pour sa survie à l’hôpital Victoria, à Candos, où il a dû subir une délicate intervention chirurgicale. Cette mère de cinq enfants ne sait plus à quel saint se vouer car c’est son époux qui faisait bouillir la marmite. Elle réclame que justice lui soit rendue dans les plus brefs délais.
Pire encore, aucune des victimes n’a compris ce qui se passait ce jour-là, ni pourquoi ils se sont retrouvés dans cette situation. Des enfants ont vécu l’horreur alors qu’ils venaient de passer une journée de détente avec leur famille à la plage et ils sont encore traumatisés. D’après la maman du bébé d’un mois, tous les occupants du van ont failli être brûlés vifs jusqu’à ce que leurs agresseurs réalisent qu’ils s’étaient trompés de cible. Son autre fils, qui est âgé de quatre ans, ne ferme plus les yeux et il raconte en boucle ce qu’il s’est passé ce jour-là. Il dit avoir peur et demande : «Bann-la pou vini la ma? Pa si to pa ti poz mwa anba, misie-la ti pou pik mwa.»
Elle précise que c’est parce qu’ils auraient rendu service en donnant un lift à un jeune habitant d’Albion qu’ils ont failli perdre la vie. «Zot inn sirzir ar nou ek san donn okenn rezon, zot inn kraz tou vit van-la ek tir zouti koumans pike. Sofer-la inn resi sove me misie propriyeterla inn bien blese. Zot inn vid lesans ek ti pe rap zalimet me li pa ti pe alime. Mo ti pe kriye, siplie ena zanfan, pa fer sa. Lerla enn ladan fer letour, zot trouv zanfan vremem, zot dir atann avan met dife. Fer tou zanfan desann. Ler pe ouver laport ki enn boug ladan resi konpran zot pe tronp dimounn. Zot ti gagn lager ek enn group boner lor laplaz seki monn konpran. Bann dimounn-la ti bat enn madam ki ek zot ek zot finn krwar nou sa ziska zot realize zot pe fer erer. Tro tar lerla. Zot nek ale, kit nou koumsa mem sans dimann exkiz ni dir nanye. Apre ki nou finn konpran ki sa garson nou ti donn lift-la li ti dan sa lot group ki ti gagn lager ek bann-la.»
À ce stade, il nous revient que les agresseurs sont recherchés par la police et qu’une enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire. Cette agression a provoqué un embouteillage monstre dans les environs de Flic-en-Flac dimanche soir. Plusieurs personnes, choquées par la manière dont l’incident s’est produit sous leurs yeux en ont également fait état sur les réseaux sociaux, décrivant la terrible scène à laquelle ils avaient assisté.
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