déclare Alan Ganoo, ministre des Transports et du Light Rail. Mais ces structures seront temporaires, renchérit-il, le temps que les usagers de la route se familiarisent aux nouvelles habitudes du métro.
Pour l'heure, seule la voie de la phase I du Metro Express est concernée par ces réaménagements. Pour celles de Quatre-Bornes et de Curepipe, le ministre affirme que la question ne se pose même pas. De son côté, Das Mootanah, Chief Executive Officer (CEO) de Metro Express Ltd, affirme qu'il faut voir la situation globale pour l'ensemble du tracé. Selon lui, des protocoles sont établis en cas d'accident impliquant le tram. Lesquels?
«À l'intérieur du tram, le conducteur suit des consignes spécifiques. Par exemple, quand il y a un impact, nous avons un système de freinage d'urgence. La liaison est aussi faite avec le personnel de l'Operating Control Centre qui voit tout ce qui se passe à travers le système de CCTV. Après la collision à Barkly, nos officiers se sont rendus sur les lieux», précise le CEO de MEL.
Pourquoi leur communication ne s'est faite qu'après plusieurs heures ? «Nous devions avoir toutes les informations d'abord et éviter tout risque de sensationnalisme», déclare Dev Beekharry, directeur de communication de MEL. Quels sont les dégâts structurels ? Il n'y en a pas de majeurs, estime Das Mootanah. Selon lui, il est trop tôt pour les chiffrer.
Quant au tram 101 impliqué dans l'accident avec une conductrice à la rue Vandermeersch le 31 janvier, il a déjà été réparé. Roule-t-il déjà ? MEL n'a donné aucune précision à ce sujet pour le moment.
Pour le deuxième accident, l'entreprise attend les conclusions de l'enquête policière. «C'est un événement malheureux. Il faut que les usagers respectent le Code de la route», ajoute Das Mootanah.
Gowtum Bhoobun, un «train captain» apprécié de ses voisins
EN l'espace de quelques minutes, sa photo a fait le tour de la toile. Et il a été projeté au devant de la scène sans le vouloir. En effet, Gowtum Bhoobun, le train captain du Metro Express, est devenu une vedette bien malgré lui. Hier, en cour de Rose-Hill, même la presse a eu du mal à le reconnaître parmi ceux qui sont venus à ses côtés pour payer sa caution.
L'homme, à l'appel de son nom, essaye de se tenir droit. Mais la pression et le poids qui pèsent sur ses épaules semblent se relâcher à l'annonce de la magistrate qui lui déclare que le montant de sa caution est de Rs 10 000.
Mais qui est Gowtum Bhoobun? Direction chez lui, à Bambous. Dans la cour familiale, nous rencontrons sa belle-mère. Toutefois, cette dernière de même que son épouse ne souhaitent pas parler. L'on apprend juste que la soirée de dimanche a été des plus houleuses et qu'elles attendent impatiemment le retour de Gowtum Bhoobun. «On nous a promis qu'il sera rentré ce soir. Mais on nous a aussi conseillé de ne pas lui parler de ce qui s'est passé. Il faut le laisser récupérer», précise la belle-mère.
Quant aux voisins, ils nous apprennent que le jeune homme a fait acte de candidature en voyant l'annonce que MEL recherchait des train captains. Ce travail requiert de longues heures. «Il doit être au dépôt très tôt, soit vers les 4 heures, et il finit tard. Il a deux enfants en bas âge.»
En tout cas, selon les dires des voisins, le jeune homme, qui est à la fois discret et serviable, est très apprécié par les habitants du quartier.
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