Si dans un premier temps, le light rail vehicle a roulé quelques mètres sur rails avant de s'arrêter... les tests sur 3 km ne sauraient tarder entre Richelieu et Barkly.
À six semaines de la fin des travaux, la première phase du Metro Express entre dans une période cruciale. Sur les différents chantiers, quelques 2800 travailleurs mettent les bouchées doubles pour respecter le délai de livraison. Sur les 13 kilomètres du tracé, différentes étapes ont été atteintes. Certains sites sont quasiment prêts alors que d’autres nécessitent encore des travaux. Selon Metro Express Ltd, les travaux ont été complété à 85%.
Une visite sur le tracé du Metro Express permet de constater l’avancée des travaux. Des structures impressionnantes se dévoilent tout au long de ce gigantesque projet. Selon Abhai Neermaul, Communications Manager de Metro Express Limited, “Les travaux sont complétés à 85%. Chaque site est à un stade différent. On travaille sur 32 sites en même temps.”
Vue prenante.
Au Caudan, dernier arrêt du métro, la dernière partie de la rampe est en voie d’installation. Celle-ci est reliée au flyover de 710 mètres de long en provenance de la Montagne des Signaux au niveau de La Butte. Là-bas, les ouvriers s’attèlent à leurs tâches. Les rails ont déjà été posés des deux côtés de la Rue Monseigneur Leen. Des retaining walls ont été érigés à la fois pour maintenir le sol et aussi pour ne pas obstruer le drain qui passe au milieu.
Un arrêt sur la route reliant Grande-Rivière à Pailles permet de constater deux facettes des travaux. Les rails passent en dessous de la route et se dirigent vers un pont presque terminé qui surplombe le Canal Dayot. On y voit une vingtaine d’ouvriers à pied d’oeuvre. De l’autre côté le pont est quasiment terminé. Il est construit en parallèle avec le vieux pont ferroviaire, à 15 mètres de distance. Ses 248 mètres de long et sa courbe sont impressionnants. Cinquante pieux, 46 poutres verticales et horizontales ont été nécessaires pour le rénover. Les cylindres métalliques, les camions et les machines qui font le va-et-vient continuent à faire avancer les travaux.
Cables électriques.
Au dépôt de Riche-Lieu, on est accueilli par Mauricio, le premier Light Rail Vehicule ayant atterri chez nous. Tel un gardien, il pose fièrement non-loin de la porte d’entrée du dépôt en attente d’un deuxième véhicule, dont l’arrivée était prévu pour vendredi dernier. À quelques mètres, quelques ouvriers s’attèlent à connecter les câbles électriques auxquels les véhicules seront connectés. La station secondaire avec ses 8 lignes est quasiment prête. Tout comme l’atelier qui accueillera les trains pour la maintenance. Le bâtiment abritant l’Operation Control Center est déjà là.
Sur l’autoroute, au niveau de Camp Chapelon; une grande structure de béton. Elle se transforme en fly-over pour traverser l’autoroute et rejoindre les hauteurs de la Montagne des Signaux. À Chebel, les rails sont déjà posés sur la rame. Le pont, qui était toujours en construction en début d’année, est désormais terminé. Celui-ci sert de déviation. Même chose à Barkly où les travaux sont finis. À Beau-Bassin, non-loin de la poste, on peut voir une des Metro stations. Le métro s’y arrêtera. On en trouve une autre à Vandermersch où les rails ont également déjà été posés.
À Rose-Hill, au niveau de la gare, les travaux sont quasiment terminés. Les escaliers sont présentement en construction alors que la structure en béton est déjà prête. Il y aura là un inter-change où le métro s’arrêtera et où les feeder buses pourront acheminer le public.
Fin septembre, la première phase sera terminée et les attentions se tourneront vers la deuxième phase reliant Rose-Hill à Curepipe. Il ressort que le tracé reliant Rose-Hill à Quatre-Bornes pourrait être livré en 2020 alors que celui jusqu’à Curepipe devrait être terminée comme prévue en 2021.
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