Avec 78 places assises et 229 à 344 places debout, les wagons peinent à absorber la masse de voyageurs à l’heure de pointe le matin. L’ambiance est lourde à l’intérieur, mais les passagers ont la chance d’avoir des places assises.
Cette fréquentation est représentative du trafic constaté depuis le lancement, en grande pompe, de l’opération commerciale du Metro Express pour la ligne Rose-Hill–Ébène–Réduit, le 28 janvier 2023. D’ores et déjà, la question de sa rentabilité revient comme un leitmotiv et la compagnie MEL, amputée de son CEO, Dass Mootanah, depuis cinq semaines, l’a bien compris en prenant la sage décision, la semaine dernière, de revoir à la hausse les intervalles pour le passage des trains aux trois stations composant la phase 3. Elles passent de 5 à 20 minutes. Le fait que le projet d’extension de la ligne de chemin de fer vers Côte-D’Or et St-Pierre (Phase 4) ait pris du plomb dans l’aile – suite à la contestation officielle émise par une firme de la Grande Péninsule quant à l’attribution du contrat à son concurrent Larsen & Toubro – n’est pas pour arranger les choses.