Mais la force policière prépare une opération d’envergure nationale. Et elle est imminente. Au bancs des accusés : ceux qui ont modifié leurs motocyclettes en infraction au Road Traffic Act.
Cette mobilisation verra la participation de la police régulière mais aussi de celle de l’Environnement. L’opération policière s’étalera sur plusieurs jours et sera menée sur toutes les routes du pays. Avec des contrôles réguliers qui seront effectués sur les motocyclettes et les mobylettes. Les forces de l’ordre cibleront notamment les pots d’échappements transformés, source de pollution.
Les contrevenants seront poursuivis sous le Road Traffic Act, qui sanctionne toute modification non-conforme apportée à un véhicule. Si l’Environment Protection Act peut aussi être utilisé, il ne punit que la pollution sonore.
Ce sont surtout des motocyclettes de 100 centimètres cubes ou de 125 centimètres cubes qui sont transformées. La modification la plus courante est l’ajout d’une pièce, reliée au moteur, qui produit une flamme accompagnée d’un bruit assourdissant, qu’on appelle «backfire». «Certains raffolent de gros pots d’échappement. Ils coupent les pots d’origine ou enlèvent les pièces qui étouffent le son», indique une source à la police.
Selon les articles 83 et 84 du Road Traffic Act, il est interdit de mettre, sur le tuyau d’échappement d’un véhicule automobile ou tout autre dispositif, des extensions susceptibles de provoquer un bruit excessif ou inhabituel. Il n’est également pas permis de modifier le silencieux de telle sorte que le bruit causé par la fuite du gaz d’échappement soit accru. Selon une source de la police, l’amende pour ce type de délit ne dépasse pas Rs 10 000.
