Il faudra s’attendre à des ajustements de prix dans le secteur du transport en général.
C’est le constat d’Asraj Ali Ramdin, secrétaire général de la General Taxis Owners Union.
Entre les taxes existantes et cette nouvelle hausse, « nou pe soufer », affirme-t-il. Il est d’avis qu’il faudra s’attendre à d’autres augmentations de prix dans différents secteurs.
Selon lui, c’est un « cadeau empoissonné » que fait le gouvernement à la population.
Cette possibilité d’une hausse des tarifs n’est pas écartée également par le président de la Taxis Proprietors’ Union, Raffick Bahadoor.
« C’est un coup de massue. Nous ne pourrons supporter longtemps pareille augmentation », déplore-t-il. Soulignant les conséquences de cette hausse sur leurs activités, il soutient que c’est un poids additionnel. « Pe e ek natas nou lamou lipie-la », ajoute-t-il.
« Est-ce que nos clients, pour la plupart de la classe moyenne et pauvres, vont pouvoir faire face facilement à une augmentation », questionne-t-il.
Transparence réclamée autour du Taxi Operators Welfare Fund
Lancé cette année par le ministre des Transports terrestres et du Métro léger, Alan Ganoo, ce fonds comprend un ensemble de programmes et de subventions adaptés aux besoins des exploitants de taxis. Soit pour environ 7 600 chauffeurs de taxis. Tous les opérateurs de taxis devraient s’inscrire auprès du Taxi Operators Welfare Fund et payer un droit d’entrée unique de Rs 200 et une contribution mensuelle de Rs 300. « Nou pa kont me pa kone ki zot pe fer ar sa larzan-la. Bizin plis transparans », réclame Asraj Ali Ramdin.
Les représentants de l’Association of Contract Bus étaient une dizaine à manifester contre les nouveaux prix de l’essence et du diesel.
Shameem Sahadut, secrétaire de l’association, réclame une rencontre avec les autorités pour rectifier le tir.
Il affirme que les propriétaires de contract bus sont financièrement déjà dans le rouge. Il réclame l’introduction de subsides pour les soulager.
Shameem Sahadut prévoit d’autres protestations pour que les propriétaires de contract bus puissent faire entendre leurs voix.