Cette annonce a été faite vendredi par le ministre des Transports terrestres, Alan Ganoo. Il sera donc demandé aux propriétaires de deux-roues électriques de se soumettre aux mêmes lois que les usagers conduisant des motos à essence. Au moins quatre accidents de la route ont concerné les motocyclettes électriques en 2020, selon les statistiques de la Traffic Branch des Casernes centrales.
23 000. C'est le nombre des deux-roues électriques qui circulent actuellement sur les routes, d'où l'urgence d'appliquer cette nouvelle réglementation qui avait fait l'objet, dès 2011, de débats au Parlement. Le ministère du Transport était alors occupé par Anil Baichoo. La Road Traffic Act 2019 a ainsi été amendée pour que les motocyclettes, scooters et mobylettes électriques soient dans la même catégorie que les véhicules à essence. A partir du 1er mars, tout individu qui achètera une motocuclette électrique sera dans l'obligation de l'enregistrer à la National Land Transport Authority (NLTA). Le propriétaire sera verra attribuer un horse power et une plaque d'immatriculation avec une bande bleue sur laquelle sera inscrite la lettre E comme « Electrique ». Le port du casque, le gilet fluorescent et le learner, préalablement à l'obtention d'une licence, seront obligatoires.
Quant aux personnes qui possèdent déjà une motocyclette électrique ou qui comptent en acquérir une avant le 1er mars, ils ont jusqu'au 2 juillet 2021 pour se conformer aux nouveaux règlements. La NLTA émettra un communiqué dans les jours à venir pour informer de la marche à suivre. Alan Ganoo a annoncé que dans le cadre du projet l'île Maurice verte, les propriétaires de motocyclettes électriques bénéficieront d'une baisse de 50% en ce qui concerne les frais d'enregistrement. Notons qu'il existe quatre catégories de deux roues électriques: les moins de 4 kW qui ne nécessitent aucuns frais d'enregistrement, les 4 kW à 11 kW (Rs 300), les 11 kW à 35 kW (Rs 400), et les plus de 35 kW (Rs 500).
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