Selon lui, les rues de Maurice ne sont pas appropriées pour ce genre de réglementation. Il demande dès lors qu’un comité d’urgence soit mis sur pied avant les élections. « On ne peut pénaliser à deux reprises : amende et point de permis pour le même délit. Par egzanp enn infraksion motosiklet bizin zis pou motosiklet, pa pou loto osi. »
Il faut humaniser le système du permis à points, insiste encore Haniff Peerun. « Si on confisque le permis d’un chauffeur de taxi, comment exercera-t-il son métier ? La loi exige qu’on porte secours à une personne en danger, mais si le permis a été retiré à une tierce personne, comment viendra-t-elle en aide à une personne malade chez elle ? » La demande d’Haniff Peerun est claire : « Pa fer permi a pwin vinn enn masinn a sou. Il faut aussi revoir le système des “speed cameras”. »
Haniff Peerun a aussi évoqué le salaire minimum qui, dit-il, devrait tourner autour de Rs 15 000 pour un couple avec deux enfants. « Les organisations internationales trouvent que l’économie de Maurice est florissante. Si l’économie est stable, le fruit de la croissance doit être partagé équitablement, avec un salaire minimum social. » Et de poursuivre : « Beaucoup de Mauriciens sont endettés et il serait grand temps que les dirigeants politiques prennent l’engagement, avant les élections, d’inclure l’introduction d’un salaire minimum dans leur manifeste électoral. »