Un nouveau système de permis à points, plus sévère, arrive à grands pas. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Transport, Osman Mahomed, ce matin à l’Assemblée nationale, lors de la Private Notice Question consacrée à l’accident de Chamarel.
Plus de 30 infractions seront désormais sanctionnées contre 21 précédemment, en réponse à une hausse inquiétante du nombre d’accidents ces dix dernières années.
Mais ce n’est pas tout. Le ministre a dévoilé un véritable arsenal technologique, dont une surveillance en temps réel de la flotte des bus grâce à des GPS et un centre de contrôle sous l’égide de la NLTA.
Des dashcams seront installées sur chaque tableau de bord pour enregistrer le comportement des chauffeurs et documenter les incidents.
« Le bus avait passé son contrôle technique deux jours avant », affirme Osman Mahomed
Pas de zone d’ombre, promet Osman Mahomed à l’Assemblée nationale.
Le bus impliqué dans l’accident survenu le 18 juillet 2025 à Chamarel, faisant 29 blessés, avait passé avec succès un contrôle technique deux jours avant le drame, selon le ministre du Transport à l’Assemblée nationale, ce matin.
Il appartenait à Pearl Logistics Ltd, et non à PL de la Savane comme évoqué par le leader de l’opposition.
Le véhicule, âgé de 12 ans, était conforme aux normes, avec un certificat de fitness valide jusqu’en 2026. L’accident s’est produit lorsque le chauffeur a perdu le contrôle du bus qui a percuté un arbre avant de se renverser. Le test d’alcoolémie s’est révélé négatif.
Le ministre Osman Mahomed a assuré qu’il n’y aurait aucun cover-up, et que des mesures technologiques comme le GPS, les caméras embarquées, et un nouveau système de points de pénalité sont en préparation pour améliorer la sécurité des transports publics.
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