Près D’une Voiture Sur Deux Vendue Dans Le Monde Est Un Suv
Malgré de vives critiques pour leur impact environnemental, les SUV connaissent un succès foudroyant, selon une récente étude internationale du cabinet C-Ways pour l’Observatoire Cetelem, qui leur prédit même un brillant avenir, avec plus de 45% des immatriculations dans le monde à ce jour. Si on leur prête parfois des interprétations diverses et variées, certaines particularités caractérisent les SUV (Sport Utility Vehicle) : un véhicule et une position de conduite surélevés, ainsi qu’une hauteur et un volume intérieurs importants, avec parfois la présence de 4 roues motrices, sans que cela soit toutefois une généralité.
Cette relative ambiguité se retrouve chez les consommateurs, qui sont parfois perdus face à toute cette avalanche d’appellations : SUV, Crossover, 4×4, Cross-berline et autres Sport Activity Vehicle… L’étude indique que parmi les possesseurs de véhicules interrogés, 45% pensent posséder un SUV alors que ce n’est pas le cas : par exemple, 6% des sondés pensent qu’une Renault Clio ou qu’une Audi A4 sont des SUV, de même que la Toyota Corolla pour 4% d’entre eux !
SUV : une silhouette au succès grandissant
Et pourtant, les SUV sont appréciés pour leur image, et malgré les critiques à leur égard, sont majoritairement utilisés en ville. Toutefois, on notera que 57 % des propriétaires de SUV en Europe l’utilisent également pour leurs déplacements en environnement plus rural. Les principales raisons poussant à l’achat d’un SUV sont la volonté de suivre un effet de mode (43 %), les besoins et raisons pratiques (37 %), ainsi qu’un souhait de se faire remarquer (34 %).
L’étude met également l’accent sur les impacts négatifs des SUV, qui sont souvent critiqués pour leur impact environnemental, leur encombrement excessif ou encore leur dangerosité pour les piétons. Toutefois, seulement un propriétaire de SUV sur deux trouve ces critiques justifiées, avec seulement 42% chez les Français. En effet, en ce qui concerne les questions environnementales, les SUV (131,5 g/km en moyenne en Europe) affichent des émissions de CO2 assez proches d’un monospace (123,4 g), d’une grande berline (131 g/km) ou d’un ludospace (134,2 g).
Mais selon l’Observatoire Cetelem, cet obstacle s’apprête à être levé grâce à l’électrification des marchés automobiles, ce qui permettra aux SUV de poursuivre leur course en avant. En effet, 29% des non-possesseurs seraient prêts à se convertir au SUV à l’occasion d’un futur achat de véhicule neuf, dans les 12 prochains mois.
