Reprise des Franchises d’Iframac: les Employés Réclament des Compensations

9 years, 4 months ago - 21 July 2015, lexpress.mu
Archive Photo: Iframac employee meeting
Archive Photo: Iframac employee meeting
«Pour les employés qui ont plus de 10, 20 et 30 ans de service c’est plus compliqué pour eux d’être réemployés. Il serait préférable qu’ils obtiennent des compensations», explique Rebecca Bablee.

La porte-parole des employés d’Iframac intervenait lors d’une réunion avec les employés qui s’est tenue à Plaine-Lauzan cet après-midi, lundi 20 juillet.

Une rencontre lors de laquelle ils ont passé en revue la situation après qu’ils ont appris que les marques de voiture Mercedes Benz, Peugeot et Mitsubishi, représentées jusqu’ici par Iframac, seront exploitées par trois compagnies. Et que celles-ci devraient reprendre une grande partie des employés.

Par ailleurs, les employés qui se disent «trahis et déçus» ne comptent plus se laisser faire. Du coup, lors de la rencontre d’aujourd’hui, ils ont fait plusieurs propositions concernant leurs conditions de travail. Ils réclament des dédommagements et des compensations. «Les employés seront appelés à travailler pour des compagnies gérées par l’Etat. Mais, il y a aussi des contracteurs, ceux qui ont plusieurs années de service et ceux qui viennent de se joindre à la compagnie», poursuit Rebecca Bablee.

Victimes de la BAI

Du coup, les employés tiendront une réunion avec la Financial Services Commission (FSC) pour faire part de leurs propositions. «Les employés souhaitent avoir des éclaircissements. Ils veulent savoir quelle est la marche à suivre», poursuit la porte-parole. Pour un autre employé, il n’est pas question de payer les pots cassés. «Nous sommes des victimes du scandale de la BAI, et c’est hors de question que les employés sortent perdants dans cette affaire».

Ashok Subron également présent à la réunion abonde dans le même sens. «Les employés ne sont pas responsables de ce qui s’est passé au sein de la BAI, il est hors de question d’imposer n’importe quelles conditions», explique le syndicaliste.