
Pour Mrinal Teeluck, secrétaire général de la MotorVehicle Dealers Association (MVDA), malgré la présence de véhicules dédouanés sous l’ancien régime encore disponibles à la vente, le secteur devrait enregistrer une chute d’environ 50 % du chiffre d’affaires en moyenne. Certains concessionnaires qui écoulaient auparavant 70 à 75 voitures par mois n’en vendent aujourd’hui plus qu’une vingtaine, illustrant une chute massive du volume.
La tendance est similaire chez Allied Motors, où Robert Chan, Chief Operating Officer, confirme que l’entreprise a déjà subi une chute de 40 % de ses ventes depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif fiscal.
De son côté, Salim Krumtally, directeur de Salim Autos, précise que pour les voitures d’occasion importées, un barème spécifique d’enregistrement doit être appliqué, car le droit de douane sur ces véhicules serait trop élevé s’il suivait les mêmes règles que pour les voitures neuves. Il ajoute que les véhicules électriques et hybrides devraient rester exonérés de droits de douane afin de promouvoir les voitures vertes.