Sécurité des receveurs d’autobus: come-back de la police du transport

C'est le ministre des Infrastructures publiques et du transport en commun lui-même qui en aurait fait la demande. «Avec le métro, il y a un besoin d'avoir une police du transport», aurait dit Nando Bodha lors d'une réunion avec des collaborateurs, nous apprend une source.

Le Chief Inspector Rambhursy, de la Traffic Branch, aurait été désigné pour remettre l'unité en place. D'ailleurs, c'est lui qui en était à sa tête il y a dix ans, avant qu'elle ne soit démantelée.

Depuis le début de l'année, quatre employés du transport en commun ont été agressés sur leur lieu de travail. Une situation que déplorent les syndicats. Gessiyka Frivet, secrétaire de l'Association travailleurs transport autobus, soutient que l'association a également fait une requête pour la réintroduction de la police du transport.

Selon elle, les travailleurs du transport en commun se sentaient plus rassurés avec cette présence policière. «Le véhicule de la police roulait juste derrière les autobus pendant les heures de pointe et dans les lieux à risque. Il était présent sur chaque gare. Ti éna sékirité», souligne Gessiyka Frivet.

Interrogé, un autre employé du secteur est d'avis que la police du transport aidera à dissuader les agressions dans les autobus. Déjà que, selon lui, les agressions sont de plus en plus fréquentes, surtout dans les régions à risque. «Lapolis transpor ti pé bien édé. Li tipé fer so bann léfé. Les agressions ont lieu surtout pendant les week-ends, à une heure tardive ou avant le dernier trajet», explique-t-il.