Dix permis d’opération seront octroyés, dont un à Rodrigues. L’objectif à atteindre est de former 600 motocyclistes par an et de réduire le nombre d’accidents impliquant des motocyclettes et cyclomoteurs (autocycles).
D’ailleurs, le ministre Nando Bodha a annoncé le mardi 19 avril, lors de l’inauguration de nouveaux semi low floor buses de l’United Bus Service, que «la loi sur les moto-écoles est quasi prête» et que le projet de loi devrait être présenté au Conseil des ministres dans trois à quatre semaines. «Il y a trop de motos impliquées dans des accidents», a-t-il dit.
Les moto-écoles doivent avoir à leur disposition un bâtiment ou un espace bureau de 40 mètres carrés pouvant contenir jusqu’à 30 places et d’autres facilités. Elles devront être dotées d’un parcours de 100 mètres avec des lignes et aussi des cônes de signalisation.
Les engins des moniteurs ne devront pas avoir fait plus de cinq ans sur la route. Ils devront aussi être bien équipés, notamment d’une radio, et de gilets réfléchissants
Les moniteurs offriront 25 heures de cours théoriques, 15 heures de cours pratiques sur un parcours donné et 12 heures de cours de conduite sur la route. Les aspirants moniteurs devront également suivre une formation qui sera, affirme-t-on, aux «normes internationales».
Chaque moto-école aura trois moniteurs ayant une licence de la police. En outre, les personnes intéressées ont jusqu’au 25 mai pour se manifester aux Casernes centrales afin d’être listées comme moniteurs.
Quant aux deux-roues, ils devront se conformer aux capacités suivantes: de 50 cc à 125 cc, de 125 cc à 300 cc et au-delà de 300 cc.
Au bout du compte, les motocyclistes ayant un learner devront impérativement obtenir leur licence. Car le learner ne devrait plus être valable au-delà d’un an.
Les conducteurs de deux-roues étant plus vulnérables sur les routes, le processus autour de l’octroi du permis sera également revu.