Celles-ci devraient être annoncées à l’issue du Conseil des ministres demain, vendredi 25 septembre.
«Reckless and dangerous driving»
De sources concordantes, nous apprenons que l’État ciblera à la fois les motocyclistes et les automobilistes. La conduite en état d’ébriété est le principal délit concerné. Parmi les mesures à l’étude: la détention en cellule de l’automobiliste arrêté en état d’ivresse, sans possibilité qu’il soit relâché le jour même. Un surintendant de police pourrait également être autorisé à suspendre son permis de conduire jusqu’à ce qu’il soit traduit en cour.
La peine serait plus sévère pour un automobiliste impliqué dans un accident entraînant mort d’homme. La suspension temporaire du permis jusqu’à ce que la cour statue sur la responsabilité du chauffeur est évoquée. Et s’il est trouvé coupable, sa licence pourrait lui être retirée à vie, notamment en cas de «reckless and dangerous driving».
«Ce n’est pas normal que deux jeunes à l’origine de la mort du couple Shamloll, par exemple, puissent reprendre le volant du jour au lendemain», argue une source proche du dossier. Lors de cet accident, à Forbach, le week-end dernier, Arvind et Manisha Shamloll ont trouvé la mort.
Un durcissement des lois par rapport aux motocyclistes a été évoqué, hier, lors d’une réunion spéciale au ministère. Une mesure porte sur le délai durant lequel le motocycliste pourra être détenteur d’un learner, soit un an. Même l’âge du motocycliste sera pris en compte avant de lui octroyer une licence. Par ailleurs, une moto-école sera bel et bien mise sur pied. Et pour contrer le rallye illégal, l’État songe à la création d’un circuit dédié à ce sport.
«Ces mesures ne sont qu’au stade de propositions», dit-on dans le milieu. Le Conseil des ministres devra trancher, avant que le ministre des Infrastructures publiques ne les explicite lors d’un point de presse.
Related News