Et non contente de réinvestir le crédo des berlines citadines, elles occupent aussi celui juste à côté des SUV urbains de quoi permettre à certains de faire coup double.
L’Alpine A290, tout juste essayée par nos soins, vient d’ouvrir le bal des bombinettes électriques. D’une certaine manière, cette Renault 5 E-Tech en survêtement reprend le flambeau éteint par la Renault Clio 4 R.S. Une longue et belle lignée, née il y a tout juste 60 ans, avec la Renault 8 Gordini, mère de toutes les GTI.
Après l’âge d’or dans les années 1980 et 1990, époque qui fit les beaux jours de la Peugeot 205 GTI, elle furent mises à l’amende par le malus, puis elles ont toutes disparues une à une. La der des ders fait de la résistance mais le paie au prix fort, l’iconoclaste Toyota GR Yaris double son prix avec l’écotaxe. Comptez 92 290 € pour une version à boite mécanique (dont le prix catalogue est de 45 990 €) et même 108 800 € pour la version équipée de la transmission automatique dont le prix de vente avant l’ajout du malus maximal (60 000 €) est de 48 800 €. Pour "GTI" les thermiques, la messe est dite, il ne faudra plus compter sur elles le point de non retour a été atteint.
La renaissance des "GTI" en mode électrique
Cependant en mode électrique, il n’y a plus de malus assassin à l’horizon. Paradoxalement, sous couvert d’écologie la course à la puissance reste permise. Si l’Alpine A290 de base affiche 180 ch, sa version la plus poussée, pour l’instant, en revendique 220. Mais nul ne doute que la marque au A fléché qui devra, année après année, animer la gamme A290 fera progressivement grimper le nombre de chevaux les 300 équidés seront un jour à sa portée. C’est l’avantage de l’électrique, un privilège dont n’a pu bénéficier l’Alpine A110 thermique plafonnant à 300 ch en raison d’une boite de vitesses ne pouvant accepter davantage.
Dans le camp d’en face, chez Stellantis, ne comptez pas sur Peugeot pour tenir la dragée haute à l’Alpine A290, c’est plutôt du côté de l’Italie que viendra la réplique sous la forme, en 2025, de la Lancia Ypsilon, en version HF, qui bénéficiera, à minima, de 240 ch. Pour les tricolores, il faudra patienter jusqu’en 2026, date à laquelle, l’héritière « wattée » de la Citroën DS3 Racing, la future DS3 Performance fera son apparition avec probablement autant d’équidés à disposition.
Le groupe Volkswagen qui en la matière à une réputation à tenir, 2025 célébrera le demi-siècle de la Golf GTI, alignera la VW ID.2 GTI connu à ce jour uniquement à l’état de concept et promettant d’ores et déjà 225 ch sous son capot. Valeur dont devrait aussi bénéficier sa cousine technique la Cupra Raval dont le tout premier prototype dénommé à l’époque Urban Rebel affichant une phénoménale puissance de 340 ch pouvant même ponctuellement grimper à l’aide d’un boost à 435 ch. Comme quoi avec l'électrique, il n'y a plus de limites.
Les SUV en mode GTI aussi
De plus, avec la fée électricité, les petites sportives ne connaissent plus de frontières, même les SUV urbains ont droit à leur cure de vitamines. Le véhicule sur prise à permis à Abarth de franchir le pas. On se souvient d’une variante pimentée du SUV Fiat 500X qui était à l’étude, des prototypes relativement aboutis furent même surpris sur le circuit italien de Balloco. Mais la version de série n’est jamais arrivée sur le marché. Son remplaçant, l'Abarth 600, l’a bel et bien fait et se targue même avec une machine électrique forte de 280 ch d’être le modèle le plus puissant de la gamme et qu’il accélère plus fort, même si cela se joue à 5 centièmes de secondes que l’Abarth 500 Biposto (190 ch). La série limitée à 1 949 unités Scorpionissima de l’Abarth 600 - facturée 48 900 € - affiche un chrono de 5,85 s contre 5,9 s pour la bombinette biplace à essence. image
Et toujours parmi les marques italiennes de Stellantis, l’Alfa Romeo Junior Elettrica Veloce revendique lui aussi 280 ch. Un modèle facturé à partir de 46 900 € censé prendre la relève de la 147 GTA ?
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