Des consultations entre de hauts cadres du ministère des Infrastructures publiques et les membres du Parquet se succèdent pour étudier ce contrat au détail près. La résiliation de cet accord, qui comporterait des «anomalies», est même évoquée. Sauf qu’à l’hôtel du gouvernement, on soutient ne pas vouloir procéder dans la précipitation.
Ce contrat de Rs 172 millions octroyé à Proguard et à son partenaire sud-africain Truvelo Manufacturers, en mai 2013, avait, au départ même, entraîné une vague de contestations. Ils ont été nombreux, au sein de la police comme de la profession légale, à s’élever contre le fait que la gestion de ces appareils était placée sous le contrôle de Proguard.
Plainte pour diffamation
Le changement n’a pas tardé. Profitant d’une «panne technique», avec les radars en mode switch off une semaine après leur entrée en opération en 2013, la police a pris le contrôle de la Photographic Enforcement Unit.
À la même époque, le député démissionnaire du MMM Raffick Sorefan avait formulé des allégations de favoritisme quant à l’octroi du contrat. Son argument était que la compagnie ne répondait pas aux conditions de l’appel d’offres, à savoir un minimum de cinq ans d’existence.
Proguard est ensuite passée à l’offensive trois mois après, en déposant une plainte en cour pour diffamation contre Raffick Sorefan.
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