Pour mener correctement cette campagne, dix « Smoke Tester » ont été offerts par le ministère de l’Environnement, soit six pour la police de l’Environnement, trois pour la NTA et un pour Rodrigues. Par ailleurs, côté personnel, les 11 examinateurs de véhicules de l’autorité du transport ont suivi une formation, en partenariat avec les officiers de police de l’Environnement, afin d’utiliser correctement les « Smoke Tester », et dont chaque unité coûte entre Rs 500 000 et Rs 600 000.
Le fonctionnement de l’appareil est très simple : un tuyau est introduit dans le pot d’échappement d’une voiture en marche tandis que les données recueillies sont envoyées à l’ordinateur de l’examinateur. Si le logiciel affiche que l’opacité de la fumée dépasse la barre des 50, alors le propriétaire de la voiture est passible d’une amende de Rs 2 000. Et si elle excède les 70, en plus de l’amende, un scellé est posé sur le pare-brise du véhicule, qui doit alors être réparé avant d’être ensuite réexaminé dans un centre de fitness. Le problème, c’est que ce contrôle prend du temps, soit environ 20 minutes. Ce que les usagers estiment être une « très longue attente », voire une « punition » pour les usagers de la route.
En outre, on déplore un manque de moyens pour effectuer ces contrôles. Ainsi, à la NTA par exemple, seul un « Smoke Tester » est utilisé, par manque de personnel. En outre, l’opération visant à détecter les véhicules fumigènes n’a lieu que le lundi et le mardi. Ces jours-là, les deux examinateurs de la NTA sont accompagnés d’un Police Warden. Du côté de la police, on indique que le nombre des voitures entrant chaque matin dans Port-Louis varie de 50 000 à 55 000.