Le secteur du transport public pourrait connaître le même sort que l’industrie sucrière. Le même type de litige qui avait secoué le secteur sucrier en août 2012, au sujet des négociations collectives sur une base nationale, est en passe d’être déclanché dans le secteur du transport public. La rencontre fixée au 17 janvier prochain, par le ministère du Travail, aura pour objectif d’empêcher une montée de tension entre employés et employeurs.
La démarche du ministère fait suite à une lettre de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW), envoyée en décembre 2012. Ce syndicat conteste la décision des cinq compagnies d’autobus, notamment la National Transport Corporation (NTC), le United Bus Service (UBS), la Triolet Bus Service Ltd, la Rose-Hill Transport Ltd et la Mauritius Bus Transport Ltd de procéder aux négociations individuellement avec les syndicats.
Les syndicalistes avaient, dans leur lettre, demandé que les négociations collectives soient maintenues sur une base nationale. Ils avaient aussi accordé un délai de 30 jours aux entreprises pour répondre à leur demande avant d’entamer des actions syndicales. La réunion au ministère du Travail a été prévue, à la date butoir.
Contacté par téléphone, Vijay Nundlall, président de la Bus Owners Association (BOA) a fait comprendre qu’il ne pouvait plus se prononcer au nom de l’association. Il s’est, toutefois, contenté de répondre au nom de la direction de la Triolet Bus Service Ltd dont il est le directeur.
«Pour le moment, l’association ne s’est pas rencontrée et je ne sais pas si toutes les entreprises ont été convoquées mais la direction du TBS sera présente à la réunion» affirme Vijay Nundlall.
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