C’est du moins ce que pensent les syndicalistes de la Fonction publique et c’est aussi ce qu’avance Naraindranath Gopee, président de la Federation of Civil Service and Other Unions. Et de préciser que la privatisation des départements de l’État et des corps parapublics n’est pas profitable et bénéfique pour l’État.
«Cet argent aurait certainement pu contribuer à l’amélioration des services de la fonction publique, a-t-il précisé. L’Etat est ainsi relégué au second plan et cède à la privatisation qui ne s’avère pas être une solution pour régler les problèmes auxquels certaines institutions de l’Etat doivent faire face. La privatisation n’est pas une réponse à l’efficacité, à l’efficience ou encore à la profitabilité du service», a fait ressortir le syndicaliste.
Il ajoute que les responsabilités du secteur public et du secteur privé sont deux choses distinctes. De plus, la gestion et la qualité de service ne sont plus les mêmes lorsque certains secteurs du public se privatisent. En sus, c’est le consommateur qui paiera les frais de cette décision.
Par ailleurs, Radhakrishna Sadien, président de la Government Services Employees Association, est lui aussi contre la privatisation, car il est d’avis qu’il faut à tout prix préserver le ‘Welfare State’ afin de mieux servir la population mauricienne. «En dépit de tous les rapports qui ont été émis, il ne faut pas laisser l’état procéder à la privatisation de ces départements et des secteurs publics car il faut aussi penser aux facilités que le secteur public offrent aux Mauriciens. Si tout est privatisé, on n’aura plus les mêmes services qui nous sont offerts gratuitement», a-t-il souligné