«J’ai suivi toutes les procédures à la lettre ; et toutes les normes ont été respectées. D’ailleurs, un rallye est illégal quand il est fait sur la voie publique. Or, ce dimanche là, la circulation était déviée pendant le rallye»¸ relève cependant Reshad Khoyratty, l’organisateur de la course et président du Moto Club.
Les témoins, eux, sont catégoriques : ils affirment que certaines des courses de motos et de voitures se sont déroulées dans le noir complet, et que les participants ne portaient pas de casques ni de vêtements appropriés. Ces personnes soulignent également n’avoir aperçu aucun policier et aucune ambulance sur les lieux.
«Ils y étaient. Les policiers ont dû quitter les lieux vers 18 h 30, leur shift de jour étant achevé. Des agents de sécurité se sont alors postés à leur place pour assurer le bon déroulement de l’événement», indique l’organisateur. Il ajoute que l’ambulance et les sapeurs-pompiers sont partis après son départ. Reshad Khoyratty précise, en outre, qu’il a même annulé les courses de motos par manque d’éclairage.
Un retard inattendu
Toutefois, Reshad Khoyratty reconnaît que l’événement a dépassé l’heure autorisée. Selon lui, le rallye a pris fin vers 20 h 15, alors qu’il était prévu que celui-ci se termine à 18 h. «J’ai perdu pas moins de trois heures à tenir le public à l’écart du circuit, pour leur sécurité», explique le président du Moto Club.
Selon notre interlocuteur, le but même de ce rallye était «de combattre le rallye illégal en permettant aux mordus de vitesse de s’adonner à leur passion en toute légalité. Je ne peux pas l’avoir organisé illégalement».