Si vous êtes cycliste, mieux vaut ne pas traverser la voie de circulation d’un véhicule évoluant grâce à un système d’aide à la conduite active. Dans un tiers des cas, vous avez une « chance » de finir sous les roues de la voiture dont vous « entravez » le chemin.
C’est en tout cas ce que révèle une récente étude de l’American Automobile Association (AAA). Cette dernière visait à étudier les performances des solutions de conduite semi-autonome à disposition sur le marché. Force est de constater qu’il y a encore un peu de boulot…
Ainsi, dans le cas d’un cycliste traversant une voie de circulation, un tiers des essais se solde par un choc. Pire : quinze accidents frontaux ont été à déplorer dans le cas d’essais face à un véhicule circulant en sens inverse sur une voie. En revanche, aucun accident n’a été à déplorer dans le cas d’un cycliste roulant dans la même direction que le véhicule d’essai. De même avec un véhicule roulant lentement.
Améliorer les systèmes existants, avant la voiture autonome
Les systèmes testés étaient ceux de trois constructeurs : Hyundai, Subaru et Tesla. Ils correspondaient au niveau deux sur cinq de conduite autonome, sur un circuit fermé. Les résultats sont donc prometteurs, mais pas encore satisfaisants, pour l’association américaine.
Cette dernière recommande donc plusieurs choses. La première est d’améliorer les systèmes déjà existants, avant de se concentrer sur d’autres technologies. De plus, l’AAA préconise l’installation de systèmes de surveillance directe du conducteur par caméra. Le but est de pouvoir alerter ce dernier, en cas de déconcentration.
En effet, ces systèmes nécessitent la vigilance du conducteur. Ce dernier doit pouvoir reprendre le volant. Afin, bien sûr, d’éviter les accidents cités plus haut. Des données intéressantes, à l’heure où de plus en plus de plateformes, comme Uber Eats par exemple, lancent la livraison par voiture autonome.
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