Vente de Voitures Fictives sur Internet : Il Transfère Rs 160 000 Sans Flairer l’Arnaque

10 years, 10 months ago - 9 June 2013, The Défi Media Group
Vente de Voitures Fictives sur Internet : Il Transfère Rs 160 000 Sans Flairer l’Arnaque
Les escrocs ne manquent pas d’imagination. Alors que les enquêtes sur les Ponzi Schemes n’ont pas encore livré tous leurs secrets, voilà que certains ont trouvé un moyen alléchant de se faire de l’argent facile sur la Toile.

Leur arme : l’outil informatique. Leur cible : les futurs acquéreurs de voitures neuves à un prix défiant toute con­currence. Les intéressés se sont laissé tenter. Attention arnaque !

Depuis un certain temps, de petites annonces, concernant la vente de voitures, circulent sur un site internet spécialisé. Si au premier coup d’œil l’offre est alléchante et le prix abordable, l’acheteur se retrouve au final avec les poches vides et attend toujours la livraison de sa voiture. Trois victimes se sont rendues à la police criminelle [CID] de Rose-Hill pour signaler un cas d’escroquerie.

Le ou les auteurs de ce mécanisme procèdent selon un mode opératoire précis. Sur le site, le pseudo-vendeur propose différentes marques de voiture : Nissan N16, Honda, Peugeot 206 ou Toyota. Fabriquées en 2005, elles sont vendues à moindre prix pour attirer le plus de clientèle. Cependant, dans l’annonce, l’auteur ne fait mention d’aucun numéro de téléphone. Seul moyen d’entrer en contact avec lui, une adresse électronique.

Un habitant de Beau-Bois est passé à la trappe. Pendant le mois d’avril, il est tombé sur cette annonce. Intéressé par la vente d’une Honda Accord 2005 à Rs 160 000, il a pris contact avec le vendeur en lui adressant un courrier électronique.

La réponse ne s’est pas fait attendre. Le pseudo-vendeur a répondu à l’intéressé. Toutefois, dans sa réponse, il précise qu’il n’est pas à Maurice mais en France. Il indique que la voiture en question se trouve à Maurice et qu’il n’y aura pas de problème pour procéder à la livraison. Ne se doutant de rien , l’acheteur lui confirme alors qu’il souhaite entreprendre les démarches le plus tôt possible.

Comment faire ? Dans un autre courrier électronique, le pseudo-vendeur dit que le véhicule est avec un ami. Mais pour avoir la voiture, il faut tout d’abord transférer l’argent à travers le service « Money Gram » de la banque. Impatient de pouvoir se tenir au volant de sa nouvelle voiture, le futur acquéreur est loin de s’imaginer qu’il a affaire à un arna­queur. Il y a quelques semaines, c’est à Rose-Hill qu’il a procédé à ce transfert.

Il était convenu qu’une fois la transaction effectuée, l’ami du vendeur allait prendre contact avec l’acquéreur pour la livraison. Cependant, il n’y a eu aucun signe de l’ami ou même un mot du commanditaire de la vente.

Après avoir attendu un jour de plus, l’acheteur s’est rendu à la banque pour annuler la transaction. Il est tombé de haut lorsqu’il a appris que l’argent avait déjà été transféré et qu’il ne pourra récupérer la somme qu’il a investie.

Prenant conscience qu’il s’est fait rouler dans la farine, l’acheteur s’est résolu à se rendre à la CID de Rose-Hill pour signaler cette affaire. Il a consigné une entrée avant d’être dirigé vers la cellule du CCID aux Casernes centrales.

L’escroc du Net a failli prendre dans ses filets un autre pigeon. Une annonce concer­nant une Toyota Yaris 2004 pour Rs 90 000 avait été aussi mise en ligne. Le vendeur a procédé selon le même mode opératoire. Sauf que dans ce cas, l’acheteur a demandé à ce qu’il puisse d’abord vérifier le véhicule. L’ami fictif ne s’est jamais présenté. Pensant avoir eu affaire à un arnaqueur, il a lui aussi informé la police.