A travers ce plan, l’opérateur pourra bénéficier d’un subside de Rs 1 million pour l’achat de ces autobus. De plus, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ne sera pas appliquée pour l’achat de cette catégorie.
Selon le ministère de tutelle, avec une telle mesure les opérateurs d’autobus pourraient économiser une somme de Rs 1,6 million pour l’achat d’un autobus semi-low floor qui tombera sous la responsabilité de la Corporation nationale de transport (CNT). L’achat d’une centaine d’autobus semi-low floor pour la CNT avait été discuté en juin dernier lors d’une visite officielle du Premier ministre, Navin Ramgoolam, au Japon.
Pour faire avancer le dossier à propos de l’achat de cent autobus semi-low floor, des officiels en provenance du Japon avait fait le déplacement à Maurice en octobre dernier pour discuter des termes et conditions dans lesquelles la Japanese Official Development Assistance pourrait avancer un emprunt un gouvernement. L’une des principales conditions avancées par les autorités japonaises pour être éligible à ce genre d’emprunt est que Maurice ne doit pas tomber dans la catégorie de ‘High Income Country’ (HIC). Etant donné que Maurice est tout prêt de figurer dans la catégorie des HIC, il y a la possibilité que le pays n’obtienne pas de prêt. Pour remédier à la situation, le ministère des Infrastructures publiques a décidé de chercher une source de financement alternative ou une ligne de crédit auprès des autorités japonaises. La dernière option est actuellement étudiée par le Japon.
Par ailleurs, la Bus Owners Cooperative Federation a déjà fait savoir au ministère de tutelle que même avec le subside pour l’achat des sem-low floor, ces autobus coûtent cher. Le prix d’achat d’un autobus semi-low floor est d’environ Rs 4 millions. De plus, soutient l’association, les infrastructures routières dans divers endroits ne facilitent pas l’utilisation d’autobus à plancher surbaissé. Elle préfère que le ministère de tutelle s’attaque aux douloureux problèmes des taxis et vans ‘marron’.
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