Et hier, mardi 23 septembre la magistrate Ida Dookhy-Rambarrun a soumis ses conclusions. Selon elle, l’accident de l’autobus BlueLine, immatriculé 4263AG07, survenu le 3 mai 2013 à Sorèze, est dû à deux facteurs.
Le premier: un système d’entretien du système de freinage défaillant. Et le second: le fait que le chauffeur de l’autobus de la Compagnie nationale de transport (CNT), Deepchand Gunness, n’avait pas activé le frein à main. S’il l’avait fait, dit-elle, la conséquence aurait pu être différente.
Cet accident avait fait dix morts, dont Deepchand Gunness, et une cinquantaine de blessés. Dans son rapport, la magistrate indique qu’il n’y a aucune preuve d’un acte criminel. Et souligne que la cause de l’accident est due à une rupture des freins de l’autobus.
Les témoignages démontrent que ceux-ci ont lâché parce qu’il y avait une fuite d’air. Les experts d’Ashok Leyland ont examiné l’autobus accidenté et sont arrivés à la même conclusion que le Principal Mechanical Engineer de la CNT: le système de protection de l’autobus était défectueux.
La magistrate note aussi que le chauffeur avait rapporté au garage une fuite d’air et des problèmes avec le freinage de l’autobus cinq jours avant l’accident. Les mécaniciens avaient remplacé le système. Or, la magistrate considère que les travaux effectués le 29 avril 2013, ne l’auraient pas été correctement. En effet, le jour de l’accident, c’est le tube remplacé qui s’est rompu.
La magistrate rappelle que les experts d’Ashok Leyland recommandent que les chauffeurs soient entraînés pour éviter une telle situation. La CNT doit s’assurer du maintien de tous les systèmes dans ses autobus.
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