Le conservator, André Bonieux, qui a la charge du groupe BAI et de BA Investment estime, lui, que pour ce faire, il faudra obligatoirement vendre des actifs du groupe. «La seule manière de payer tous ces détenteurs, c’est de vendre les actifs, les reconvertir en liquide et ensuite payer les Policy holders sur une base pro-rata», indique le conservator.
Du coup, les filiales telles qu’Iframac, Courts et Apollo Bramwell seront probablement liquidées. Bien évidemment aux plus offrants. La concession Iframac - représentant des marques telles que Dodge, Jeep, Mercedes, Mitsubishi et Peugeot - ayant fusionné avec la chaîne de magasins d’électroménager Courts, il faudra les séparer.
L’hôpital, qui est la fierté de Dawood Rawat, est également un lot de choix, d’autant qu’il offre des services de qualité et que Maurice se positionne dans le secteur du tourisme médical. Reste Ireko, une filiale qui n’a pas vraiment décollé, sauf son fameux contrat obtenu pour la rénovation de l’hôtel du gouvernement, et la Western Union qui est, elle, profitable. De même que les actions dans certains groupes médias.
La tâche du Director advisor de PriceWaterHouse Coopers (PWH) consistera ainsi à effectuer un relevé des biens immobiliers du groupe. Tels que les immeubles, les «bonds» ainsi que les investissements à l’étranger. De même que les 23 % de parts dans une filiale kenyane, qui représente le joyau de la couronne de l’empire de Dawood Rawat: ces parts devraient rapporter Rs 5 milliards si elles sont mises en vente sur le marché international.
En ce qui concerne les 135 283 clients qui ont souscrit à des polices d’assurance sous un «Regular Payment Policy», le gouvernement a annoncé qu’il compte les garantir.