Cette opération n’a pu débuter dimanche matin avec la mer agitée, mais les autorités prévoient que dans les heures qui suivent, le système sera installé.
La Mauritius Port Authority (MPA) est confiante que 72 heures seront nécessaires pour le pompage du fioul et elle espère respecter ce délai, mais tout dépendra de la situation climatique qui va prévaloir pour les prochains jours.
Et comme les ingénieurs de la compagnie Five Oceans Salvage n’ont pas réussi jusqu’à présent à déceler la fuite qui inonde la salle des machines, le Bureau du Premier ministre a pris la décision en fin de semaine d’engager les services d’une compagnie sud-africaine pour le renflouage du vaisseau. D’ailleurs, des équipements spéciaux, soit des ‘bunker pumping equipements’ pour ce genre d’opération viennent d’être acheminés à Poudre d’Or suite à l’arrivée du cargo Antonov 26. Comme Maurice ne possède pas ce genre de logistiques, alors le gouvernement a fait appel à l’aide sud-africaine. Ce dernier travaillera en collaboration avec les Grecs pour le renflouage de l’Angel 1. Quant à l’armateur du navire panaméen, il est régulièrement informé des manœuvres effectuées sur son bâtiment.
Il a du reste fait appel à deux remorqueurs puissants du Sri Lanka et du Mozambique qui seront à Maurice en fin de semaine. Ces derniers tireront ensuite le vaisseau qui pèse quand même plus de 20 000 tonnes qui va être réparé à Port-Louis. Cependant, l’opération remorquage ne pourra être exécutée tant que le pompage du fioul à bord ne soit pas achevé. Une fois cet exercice terminé, les experts feront une évaluation et si l’Angel 1 doit encore être allégé, alors sa cargaison de riz (plus de 30 000 tonnes) seront soit transféré vers le port soit tout bonnement jeté par-dessus bord. La deuxième option est envisagée car la MPA ne possède pas les équipements essentiels pour le transfert d’une si grande quantité de marchandise en pleine mer.
D’autre part, cette institution, avec la collaboration des gardes-côtes, a déjà installé des barrages flottants autour de l’Angel 1 pour empêcher que le fioul n’atteigne nos côtes, si jamais il se déverse en mer.
Ce cargo est drossé sur nos récifs depuis plus d’une semaine suite à une avarie des moteurs. Pendant qu’il poursuivait sa route vers la Côte d’Ivoire, les vagues l’ont poussé jusqu’au nord-est de notre territoire. Le capitaine a alerté les autorités mauriciennes de la situation et les embarcations du National Coast Guard (NCG) et l’hélicoptère Dhruv ont fait un premier constat de la situation.
Toutefois, même après la réparation des moteurs, le personnel naviguant s’est rendu compte que la salle des machines faisait eau et jusqu’à dimanche, les ingénieurs n’ont pu déceler la faille.
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