Congomah, Glissement de terrain : Les victimes attendent que leurs maisons soient réparées

il y a 2 années, 7 mois - 3 Août 2021, Le Mauricien
Congomah, Glissement de terrain : Les victimes attendent que leurs maisons soient réparées
Les familles Toolsee et Nakey, habitant Leckraz Lane, à Congomah, ont fait évaluer leur maison, mercredi, à la suite d’un glissement de terrain pour éviter tout incident.

Selon Sanjay Jeetun, le président du village de Congomah, c’est un mur de soutènement « qui date de très longtemps qui a cédé ».

Aucun incident n’est à déplorer. Les deux familles résidant dans cette zone n’ont pas voulu se rendre au conseil de village de la localité, et ont préféré se rendre chez leurs proches, le temps que des dispositions soient prises pour remédier à la situation.

Des membres de la Special Mobile Force, des officiels de la Road Development Unit (RDU) et de la National Development Unit se sont rendus sur place pour un constat de visu. Selon Sanjay Jeetun, il a été informé de la situation par les habitants de la localité. « J’ai pris des photos et je les ai envoyées aux élus de la circonscription pour qu’ils évaluent la situation. Ils n’ont pas tardé à se rendre sur place. Aucun blessé n’est à déplorer. »

Une partie de la route, qui fait 25 mètres de long et quatre mètres de large, menace de s’effondrer et a endommagé des maisons alentour. Une partie de la route a été bloquée. Selon Sanjay Jeetun, le député Sharvanand Ramkaun, également Parliament Private Secretary, a demandé aux officiels de la RDU de faire le nécessaire pour enlever au plus vite les débris et réparer les dégâts pour que les familles rentrent au plus vite chez elles.

Pretam Nakey, propriétaire d’une des deux maisons dont les escaliers se sont effondrés après le glissement du terrain et qui travaille comme agent de sécurité, raconte : « C’est vers 3h j’ai reçu un appel pour m’annoncer que ma maison s’était effondrée après un glissement de terrain. J’ai tout de suite pensé à ma maman et ma sœur qui sont malades mais qui, heureusement, ont été épargnées. Ma mère se trouvait dans la cour à accrocher le linge sur la corde. Elles sont toutes deux saines et sauves. Mo pa ti kapav kit mo travay parski mo ti tousel lor santier. Mo leker fer mal kan mo retourn lakaz mo trouv bann dega. »

Preetam a appris par la suite que des officiers de police et les élus de la circonscription étaient sur place pour s’enquérir. « On nous a proposé d’aller passer quelques jours dans le “village hall” de la localité en attendant que les dégâts causés à ma maison soient réparés au plus vite. Mo dimann lotorite repar mo leskalie opli vit. Li pou kout Rs 25 000 pou repare. Mo ti swete lotorite fer sa vit akoz mo mama ek mo ser malad. »