Et tous les jours, il doit faire le trajet pour aller à Grand-Baie, par exemple. Comme ce policier, de nombreux autres éprouvent du mal à se rendre sur leur lieu de travail depuis l'instauration du couvre-feu. D'autant que les autobus ne fonctionnent pas aux heures normales. Face à ces difficultés, ils ont lancé un appel au commissaire de police à travers La Police Officers Solidarity Union (POSU).
«Nous ne refusons pas de travailler. Nous sommes là pour servir le pays en ce moment difficile. Mais on aurait pu nous transférer dans des divisions qui se trouvent à proximité de notre domicile. Nous trouverons alors un moyen plus facile pour se rendre au travail. Mais là, c'est presque impossible. Il me faut prendre ma voiture et les frais d'essence sont exorbitants d'autant plus que nous ne sommes pas remboursés. Ce n'est pas évident», confie un policier.
Sollicité par l'express, le service de communication de la police explique que des arrangements ont été faits pour ceux se trouvant dans ce cas. Ainsi, les policiers qui se sont dans cette situation doivent prendre contact avec le quartier général de leur division, souligne-t-on du côté du Police Press Office.
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