Car depuis la fermeture de cette route, il s’est retrouvé au chômage technique. Comme lui, plusieurs autres habitants ont vu leur quotidien bouleversé après cette chute de rochers.
«Lorsque la route était praticable, en 15 minutes je rentrais sur mon lieu de travail. Désormais, je fais plus d’une heure de route. Mo bril mo diesel, mo moter, mo karotsou tou fini», confie un autre habitant. Ce dernier ajoute que «par-dessus le marché, les clients ne veulent pas payer de frais supplémentaire.»
L’exaspération est ainsi a son comble comme en témoigne cet autre habitant : «Je vis un véritable martyre au quotidien. Moralement et physiquement, je suis déjà fatigué avant de rentrer sur mon lieu de travail et je suis plus affecté financièrement aussi. J’utilise plus de carburant, et les frais de maintenance sont plus élevés». Ils avaient été une centaine à manifester contre ce bouleversement dans leur quotidien, il y a à peine un mois. Mais, ils sont toujours dans l’attente de beaux jours.
«On ne peux pas dire exactement quand tout sera fini», explique Vallen Padayachee, attaché de presse au ministère des Infrastructures publiques. Selon lui, il faut impérativement que le service de Mauritius Telecom (MT) sécurise les câbles optiques qui traversent la mer avant que les travaux routiers puissent commencer. «C’est un travail très compliqué et fort délicat», poursuit Vallen Padayachee. Mais il précise que d’ici quelques jours, MT devrait avoir complété le travail.
Le sujet avait également été évoqué par Paul Bérenger lors d’un point de presse durant la semaine. Il s’était cependant réjoui de l’avancée de ce projet. «Le contrat pour purger la falaise a été alloué. Les travaux devraient commencer incessamment et prendront fin dans quelques jours. Par la suite, les travaux d’élargissement de la route suivront», avait-il indiqué. Sauf que pour les habitants les choses ne vont pas suffisamment vite…
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