Lors d’un point de presse en fin de semaine, l’ACP Dunraz Gangadin, responsable de la SST, a fait ressortir « Se enn zafer grav kot nou trouve koripsyon ek inkonpetans pe sorti », mettant l’accent sur la gravité des irrégularités constatées.
La police a récemment arrêté trois automobilistes pour le délit présumé de Perverting the Course of Justice, après avoir envoyé des lettres au Bureau du DPP pour être exemptés du paiement des amendes. Dans un des cas, un homme avait prétendu se rendre en urgence à l’hôpital avec son fils malade, mais il s’est avéré que son fils non autorisé était au volant. Le père a rapidement avoué avoir fourni de fausses informations.
« C’est une situation très grave », a commenté l’ACP Gangadin, « où les individus tentent de manipuler le cours de la justice pour éviter les conséquences de leurs actes. »
Dans un autre cas, une femme affirmant conduire son mari malade à l’hôpital a été prise en flagrant délit alors que c’était son mari cardiaque qui conduisait à une vitesse excessive. Enfin, un homme prétendant se rendre dans une clinique pour son enfant malade a également été arrêté après que la police a découvert qu’il avait été flashé sans l’enfant présent. L’ACP Gangadin insiste : « le bureau du DPP ne peut dire No Further Action sur un dossier aussi longtemps que la police n’a pas mené son enquête ».
La SST prévoit d’autres arrestations dans les prochains jours et entend solliciter un Judge’s Order pour examiner toute communication entre les contrevenants et les officiers du Bureau du DPP. Dunraz Gangadin met en garde en soulignant que « ofisie DPP ki pran desizion bizin reponn, you are not above the law. Si bizin reponn, enn case kriminel bizin vini. Pa mo problem sa si zot mal fer zot travay. Less lazistis rann zizman ! »
Cette enquête, initiée suite aux révélations, en juillet de l’année dernière, de la Woman SP Ramdour de l’Emergency Response Service, qui a attiré l’attention du commissaire de police, Anil Kumar Dip, sur ces rouages du FPN, a mis en lumière des pratiques douteuses concernant des affaires de FPN datant de l’année précédente. Les autorités comme l’ICAC et la FCC seront impliquées pour examiner les décisions prises par les officiers du Bureau du DPP. La police reste déterminée à faire la lumière sur ces fraudes et à garantir que la justice soit rendue en toute transparence.
“Nous ne tolérerons aucune forme de corruption ou de mauvaise conduite au sein de nos services. Nous travaillerons en étroite collaboration avec toutes les agences concernées pour assurer que la confiance du public dans notre système judiciaire reste intacte”, laisse entendre l’ACP Gangadin.
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