Rien qu’à Taïwan, Gogoro vient de dépasser les 500 000 abonnés mensuels et cannibalise le marché avec 92 % des deux-roues électriques équipés de batteries interchangeables qui se ravitaillent via ses stations.
Devenue une institution, l’entreprise Gogoro est avant tout un pari. Celui de l’installation massive de stations d’échange de batteries de deux-roues électriques à Taïwan.
Un concept aujourd’hui couronné de succès pour Gogoro, qui a annoncé avoir passé la barre des 500 000 abonnés mensuels à ses bornes d’échange de batteries électriques à Taïwan. Avec 340 000 échanges de batteries quotidiens sur les 11 000 stations du réseau Gogoro, la marque compte plus de 92 % des deux-roues électriques de Taïwan comme utilisateurs de son réseau.
Lancée en 2015, alors que la mobilité électrique n’en était encore qu’à ses balbutiements en Asie, l’entreprise Gogoro a développé un réseau très large à Taïwan en pariant sur cette nouvelle façon de « consommer » les batteries des scooters électriques. Une innovation qui permet de rendre l’échange de la batterie encore plus rapide que le plein d’essence d’un scooter classique, gommant ainsi l’une des problématiques majeures de ce mode de transport urbain : l’immobilisation du véhicule durant la recharge de la batterie.
Un succès dont se félicite Horace Luke, le fondateur de Gogoro, qui voit désormais au-delà de l’Asie : « Taïwan est un excellent exemple de la façon dont un écosystème ouvert d’échange de batteries peut permettre aux gouvernements, aux entreprises, aux constructeurs de véhicules et aux usagers d’adopter un transport électrique durable. »
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