L’Accompagnateur Peut Choisir son Patron: Les Opérateurs de Vans Scolaires Crient à l’Injustice

il y a 11 années, 6 mois - 5 Juin 2013, The Défi Media Group
L’Accompagnateur Peut Choisir son Patron: Les Opérateurs de Vans Scolaires Crient à l’Injustice
Chaque van scolaire doit disposer d’un accompagnateur. Les opérateurs déplorent que celui-ci puisse, après sa titularisation, choisir de travailler pour un autre que l’employeur ayant encouru les frais pour l’obtention de son permis. Ils souhaitent que la NTA se penche sur la question.

«Nous sommes les grands perdants. Les accompagnateurs nous lâchent souvent après quelque temps car, selon leur badge, ils sont indépendants. La NTA devrait trouver une solution afin qu’ils soient forcés de travailler pour le propriétaire qui a encouru tous les frais de leur enregistrement », soutient Norbert Balisson, de l’Universal Contract School Bus Owners Association. 

Les opérateurs de vans scolaires qui parrainent les accompagnateurs encourent les frais pour les tests médicaux, le certificat de caractère ainsi que pour l’inscription (Rs 600). Toutefois, le permis (badge) est émis au nom de l’accompagnateur. Ce qui fait que ce dernier est libre, une fois officiellement enregistré, de travailler pour l’employeur de son choix. La Universal Contract School Bus Owners Association souhaite que le numéro d’immatriculation du van de l’opérateur qui parraine l’accompagnateur soit inscrit sur le permis.

De plus, le président de l’association soutient que le salaire de l’accompagnateur devrait osciller,entre

Rs 3 500 et Rs 5 000, dépendant du trajet et du nombre de passagers. « Il ne faut pas aller au-delà de cette somme car l’accompagnateur ne travaille qu’un maximum de quatre heures par jour », souligne Norbert Balisson.

Un avis partagé par Nazir Jungee, président du Komité Van Lékol : « Il est injuste que l’accompagnateur puisse choisir de travailler pour un autre van dont le propriétaire n’a rien financé. » Selon lui, le problème est qu’il est difficile de trouver des remplaçants. « Si nous engageons une personne qui n’est pas enregistrée, on se fait verbaliser par les officiers de la NTA. Pour éviter de genre de situation, nous demandons à la NTA de nous procurer un document officiel à être utilisé en cas d’absence ou de départ d’un accompagnateur », avance-t-il.

Il fait la proposition suivante : « Notre activité pourrait être régionalisée. Ainsi, pour une région ou pour 60 vans en opération, il pourrait y avoir cinq personnes enregistrées qui agiraient comme remplaçants. On ferait appel à elles en cas de besoin. Elles bénéficiraient d’une allocation mensuelle. Nous aurions ainsi la certitude d’avoir des remplaçants. La NTA pourrait nous soutenir dans cette démarche. »

Mais la NTA ne veut pas s’immiscer dans les relations entre opérateurs et accompagnateurs. D’autant, souligne Cyril Appajala, ‘Traffic Controller’, que les propriétaires ont une part de responsabilité dans cette situation. « Au départ, il était prévu que le numéro d’immatriculation figure sur le ‘pass’. Mais c’est à la demande des associations de vans scolaires que nous avons abandonné cette idée.

Elles disaient que cela pourrait empêcher l’accompagnateur d’agir comme remplaçant », affirme-t-il.

Il ajoute que la NTA « n’a jamais imposé » aux propriétaires d’encourir les frais d’enregistrement de l’accompagnateur, « mais seulement de les parrainer » dans leurs démarches. « Une solution est que les propriétaires engagent l’accompagnateur et leur offrent un contrat en bonne et due forme, ainsi qu’une rémunération adéquate », dit-il, tout en précisant que la NTA n’est « concernée que par la sécurité des enfants ».