"C'est juste un répit en attendant une décision ultérieure du Conseil privé", a conclu le député.
Alan Ganoo s'est appesanti sur la raison principale, selon lui, du jugement en faveur de la State Trading Corporation (STC). "Les avocats de Betamax, sous prétexte que la STC était une Exempt Organisation, ont mis en avant le fait que le contrat alloué à leur client en 2009 était légal et qu'il n'y avait pas lieu de passer par un appel d'offre. Or, j'avais moi-même émis des réserves sur ce point en 2010 par le biais d'une question adressée au ministre de l'Industrie et du Commerce de l'époque, Showkutally Soodhun, au Parlement", souligne Alan Ganoo qui ajoute que la réponse du ministre était qu' "il n'y avait pas lieu de passer par un appel d'offre." Il n'en reste pas moins, selon le chef de file du MP, que "ce jugement complexe qui enrichit notre jurisprudence s'apparente à un répit, le directeur de Betamax, Vikram Bhunjun, envisageant d'avoir recours au Privy Council pour contester la décision du juge Ashraf Caunhye."
Alan Ganoo s'insurge contre "les personnes infectes" qui ont peint des graffitis sur les murs de certains lieux de culte. Faisant référence aux propos controversés du ministre, Alan Ganoo observe qu' "à chaque fois qu'il a un conflit lié à la religion, certains pyromanes entrent en scène pour semer la terreur dans le pays." Il est, en revanche, persuadé que "le peuple mauricien, qui est imbu de patriotisme et de valeurs morales" ne se laissera pas emporter par cette énième provocation. Et de finalement lancer un appel aux membres des organisations socioculturelles et politiques d'agir en citoyens responsables.
Alan Ganoo regrette l'absence, à ce stade, de la mise sur pied du Portable Retirement Gratuity Fund, qui permettra à un employé de jouir de la totalité de son temps de service en termes de gratuité à la retraite. Il lance un appel au Pm et ministre des Finances Pravind Jugnauth pour qu'il inclut cet item ainsi que le projet de loi sur l'Insolvency Act dans son prochain discours budgétaire. Jean-Claude Barbier plaide pour dépassionner "une bonne fois pour toutes" les débats autour de la dépénalisation du cannabis à Maurice. "À travers cette approche médiatique que le MP mène avant tous les autres partis politiques, nous ne voulons nullement inciter les gens à fumer ou boire", précise-t-il.
"Certes, le MP a pris un risque politique en parlant de la dépénalisation du cannabis, mais il était de notre devoir de conscientiser les gens sur le fait que Maurice ne pouvait pas rester en dehors de cette mouvance internationale, notamment en ce qu'il s'agit du cannabis médical", ajoute Jean-Claude Barbier. Constant que "le PTr et le PMSD ont pris des positions intéressantes sur cet aspect", il plaide pour que "le prochain gouvernement se penche sérieusement sur la toute dernière question afin de soulager les personnes malades qui utilisent cette plante à des fins thérapeutiques."
Nouvelles connexes