Le «Mouveman Kontestation Gilet Fluorescent» Réclame la Démission de Buntipilly

Le port obligatoire du casque intégral, l’interdiction d’utiliser le téléphone portable en marchant, des «speedometers» pour les voitures, des taximètres et maintenant le port du gilet réfléchissant… Autant de lois qui ont dû être revues par la suite selon Eddy Sadien, porte-parole du «Mouveman kontestation gilet fluorescent». Ce groupe a ainsi réclamé, lors d'une conférence de presse ce mercredi 8 janvier, la révocation de Ben Buntipilly, conseiller spécial du Premier ministre en matière de sécurité routière.

«Ces lois prêtent plus à confusion. Elles n’ont aidé en rien les automobilistes, au contraire, ils ont dû dépenser beaucoup d’argent. Tout cela pour rien», soutient Eddy Sadien. «Il faut que Ben Buntipilly démissionne. Les contestations autour du gilet réfléchissant doivent faire réfléchir.» En colère, plus de 500 motocyclistes ont manifesté hier mardi 7 janvier devant le Parlement pour dire leur mécontentement face au port obligatoire du gilet fluorescent durant la journée. Et le gouvernement est revenu peu après sur ce point : les motocyclistes n'auront plus à porter ce «vêtement» le jour. Cette loi reste toutefois applicable le soir.

Les membres du «Mouveman kontestation gilet fluorescent» ne comptent pas pour autant baisser les bras. Ils vont faire bientôt une demande de Judicial Review contre cette loi. «Nous discutons actuellement avec notre avocat pour que ce soit fait le plus rapidement possible. Il y a plusieurs manquements dans cette loi», indique Rajah Madhewoo.

Il explique, par ailleurs, que les gilets fluos avec des bandes réfléchissantes seraient plus appropriés pour les piétons. Il indique que les motocyclettes sont munies de phares qui les rendent visibles. «Toutefois, en cas de problème, ils doivent porter le gilet.»