Les Centres De Contrôle Technique Privés En Opération Dès 2014

il y a 11 années - 1 Mai 2013, Le Matinal
Les Centres De Contrôle Technique Privés En Opération Dès 2014
Le projet de privatisation des centres de contrôle technique automobile (‘fitness’) avance à grand pas. Dans quelques jours, le gouvernement va accorder le contrat aux sociétés qui vont gérer ces centres. Mais ce n’est que l’année prochaine que ces centres vont entrer en opération, déclare le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo.

Une source proche du dossier explique qu’une firme ne sera responsable que de la gestion d’un seul centre de ‘fitness’. Actuellement, deux centres de ‘fitness’ sont déjà en opération à Plaine-Lauzun et à Forest-Side. Un troisième sera construit à Flacq, plus précisément à Laventure. Par la suite, un quatrième verra le jour. Mais le site pour ce dernier centre n’a pas encore été choisi jusqu’ici.

La National Transport Authority (NTA) est déjà en négociations avec trois firmes privées en ce qui concerne le contrat pour les centres de ‘fitness’. Celles-ci viennent d’obtenir leur permis d’opération. Il faudra toutefois un cadre légal, fait-on ressortir, afin que le gouvernement puisse avoir un droit de regard sur le fonctionnement de ces centres.

Les quatre centres de fitness seront très modernes, avec des équipements qui devront être conformes aux normes en vigueur sur le plan international. Une des premières retombées des négociations, c’est que deux de ces centres serviront au contrôle des voitures, fourgons, taxis et motocyclettes et les deux autres serviront à l’examen des poids lourds. Ces détails attendent toutefois d’être finalisés. Les deux nouveaux centres qui seront construits devront être aménagés sur des terrains d’une superficie d’un arpent au minimum.

Le parc automobile compte actuellement plus de 400 000 véhicules et plus de 400 véhicules sont vérifiés chaque jour. Ce chiffre pourrait augmenter au vu des ventes enregistrées l’année dernière, avec près de 10 000 véhicules neufs sur nos routes.

En raison du grand nombre de véhicules et du manque d’équipements de pointe, actuellement, le contrôle technique se fait de visu pour ce qui est des systèmes de freinage, des moteurs, des clignotants, des phares ou encore du tuyau d’échappement. L’absence d’équipements est due à leur cherté. Avec l’arrivée de centres high-tech, certains contrôles, comme celui des émissions de gaz à effet de serre, pourront se faire de manière plus précise. Dans un tel cas de figure, fait ressortir notre source, 50 % des véhicules testés pourraient ne pas passer le contrôle technique, d’autant que peu de garages à Maurice sont équipés pour certains réglages, notamment pour les gaz d’échappement.