Ce n’est pas un secret. Les Dacia plaisent. Des voitures qui séduisent généralement les jeunes comme les moins jeunes, grâce à un rapport prix-prestations imbattable. Si elles brillent dans les classement des meilleures ventes, ce n’est pas vraiment le cas dans ceux des niveaux de sécurité actuels. Ce qui semble étonnant pour cette filiale du groupe français Renault qui, depuis des années, s’en sortait haut la main.
Des équipements trop chers pour les low-cost
L’organisme européen Euro NCAP s’adonne à tester les futurs modèles de série en matière de sécurité. Chocs frontaux, latéraux… tout est passé au crible. Mais ces tests ont évolué au fil des années, en prenant désormais en compte toutes les aides et/ou assistances en cas de collision. Protection des occupants, des passagers, des piétons en cas accident… L’Euro NCAP met donc un point d’honneur à toutes ces technologies et équipements.
Concrètement, l’Euro NCAP note sa note finale en faisant la moyenne de quatre axes de notations : protection des adultes, protection des enfants, protection des usagers vulnérables de la route et aide à la sécurité.
Or, tous ces systèmes sont bien trop onéreux pour des modèles low-cost. Modèles qui, eux, font l’impasse sur ces technologies pour essayer de tirer les prix publics vers le bas. Si pour ces constructeurs, le fait de garder une voiture dans sa voie ou bien de garder une distance de sécurité est à la porté d’une personne ayant son permis de conduire, ce n’est plus vraiment l’avis d’Euro NCAP.
Les étoiles Euro NCAP se font plus rares
Puisque Dacia a décidé de faire l’impasse sur tous ces équipements, les prix de ses véhicules restent toujours aussi bas. Mais ce n’est pas sans conséquence. Le Dacia Jogger est crédité de la note d’une seule étoile sur cinq, tout comme la Logan MCV et la Spring électrique par Euro NCAP.
La Dacia Sandero fait à peine mieux avec deux étoiles.
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