L’ICAC épingle les policiers corrompus

il y a 13 années, 1 mois - 1 Octobre 2011
L’ICAC épingle les policiers corrompus
Offrir un pot-de-vin à un policier pour éviter une contravention routière. A priori, cela ne révèle rien de nouveau.

Mais, cette fois, l’affirmation vient du dernier bulletin de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) chargée de combattre la criminalité en col blanc.

Selon cette publication, automobiliste et agent de police sont, dans un tel cas de figure, deux complices, soit deux gagnants dans une affaire de pot-de-vin. La commission précise avoir entrepris une étude en profondeur pour identifier des solutions à ce problème.

L’ICAC propose que le “Notice of Intended Prosecution” (NIP) soit numéroté en série et tiré en triple copie pour que l’agent de police ne puisse déchirer et annuler la contravention. La commission propose aussi que toutes les contraventions soient transférées au ‘Diary Book’ des postes de police en moins de 24h et que les dossiers relatifs soient complétés dans les deux jours suivant le délit.

Selon l’institution responsable de lutter contre la corruption, la mise en oeuvre de ces recommandations assurera un meilleur contrôle sur le mode de fonctionnement de la police. Le bulletin de l’ICACc révèle que 664 plaintes pour blanchiment d’argent et corruption ont été enregistrées entre janvier et mai 2011. Le nombre de cas logés en cour jusqu’au 15 août s’élève à 45. 18 personnes ont été condamnées pour un délit sous la Prevention of Corruption Act cette année.