Parmi les changements qui figurent dans ce nouveau plan, l’on note que le concept de réponse progressive au déversement est plus approfondi que dans le précédent. L’impact éventuel de polluants est en effet désormais pris en considération dans la configuration du niveau de réaction initiale, et non pas seulement en termes de volume déversé. La structure de contrôle des accidents a été améliorée pour permettre une prise de décision rapide et inclure le représentant du pollueur, des conseillers techniques, un conseiller juridique et des responsables de la santé et de la sécurité.
Le ministre de l’Environnement, Kavy Ramano, rappelle que la croissance du commerce mondial entraîne une augmentation considérable du trafic maritime dans les océans du monde. « La moitié des porte-conteneurs du monde, un tiers du trafic mondial de marchandises en vrac et deux tiers des expéditions mondiales de pétrole traversent chaque année les eaux de l’océan Indien. Les couloirs de navigation le long de la côte est-africaine sont parmi les plus fréquentés du monde, transportant plus de 30 % des approvisionnements mondiaux en pétrole brut », dit-il. Selon les chiffres, environ 35 000 navires passent par les côtes de Maurice chaque année.
À noter que le National Oil Spill Contingency Plan a été élaboré par Matthew Sommerville, expert international en matière de marées noires, à la suite d’une série de consultations avec les différentes parties prenantes.
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