Si certains ont qualifié l'actuel L200 de "sixième et nouvelle génération" lors de son lancement en 2019 sur le Vieux Continent, il s'agit surtout d'un gros restylage du modèle commercialisé depuis 2015. Esthétique, mécanique (2.5 remplacé par un 2.2 de 150 ch moins polluant), les changements ont été certes nombreux, mais la base était bel et bien celle du "Triton" (le nom du L200 sur les autres marchés mondiaux) de 2015/2016. Pour réellement voir du sang frais, il faudra attendre le milieu de la décennie. Mitsubishi prépare en effet une 6e lignée qui pourrait amener son lot de surprises, alors que l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi revoit de fond en comble les investissements à tous les étages, depuis le remaniement de la direction et le départ de Carlos Ghosn.
Un partenariat avec Renault et Nissan ?
Lors des prochaines années, nous pourrions donc avoir des surprises. A commencer par le segment des pickup : si le très discret Renault Alaskan (aux faibles ventes en Europe) empruntait effectivement la base du Nissan Navara, le L200, lui, faisait bande à part (il faut dire que son développement est antérieur à l'arrivée au sein de l'Alliance). Désormais bien intégré, Mitsubishi devrait changer de fusil d'épaule : les pickup seront à l'avenir sur une base commune. Le tout nouveau L200 a été justement surpris en pleine préparation du côté de l'Europe du Nord : si la carrosserie est proche du modèle actuel, c'est trompeur, puisque le châssis, les mécaniques et technologies sont bien celles du futur L200.
Une première hybride ?
Lequel pourrait d'ailleurs céder logiquement à la fée électricité avec une hybridation ("full", ou rechargeable...) indispensable à cette carrosserie, qui, on le rappelle, échappe seulement au malus en France dans le cas d'une configuration 4 places (simple cabine, ou cabine approfondie). L'avenir étant emprunt d'incertitudes, Renault, Nissan et Mitsubishi ne peuvent prendre de risques avec le développement de la nouvelle génération de pickup !
De son côté, Nissan a récemment mis fin à la production de l'actuel Navara. Le nippon arrivait de toute façon en fin de carrière, et l'usine de Barcelone, où il était produit, a été vendue par Nissan.
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