Ce n’est pas la première fois que l’entrée en opération du permis à points est reportée. Le ministère des Infrastructures publiques avait au départ choisi le 1er mars pour son application. Un report de quelques semaines, soit au 26 mars, devait survenir par la suite.
«Il y a eu plusieurs séances de travail avec le State Law Office (SLO) et le conseil juridique du ministère. On a bien progressé sur le dossier», explique la source.
Peinture fluorescente sur les radars
Interrogé, le ministre Nando Bodha confirme que la législation est en voie d’être finalisée. «Nous travaillons avec les experts de la Traffic Management & Road Safety Unit. Il faudra présenter les règlements au cabinet et ensuite au Parlement», fait-il valoir. Il annonce également que l’emplacement des speed cameras sera revu.
Notre source affirme effectivement que certains radars vont disparaître à des endroits jugés comme étant des «pièges», sans toutefois préciser où. Une peinture fluorescente sera également appliquée sur les radars pour les rendre plus visibles la nuit.
Aucune double pénalité
Dès que la nouvelle formule du permis à points entrera en vigueur, les radars vont recommencer à fonctionner. Deux limites de vitesse seront autorisées sur les routes – 80 à 110 km/h sur l’autoroute et 60 à 80 km/h sur les autres voies publiques.
Aucune double pénalité n’est prévue dans la loi. L’automobiliste ne paiera qu’une amende à la première infraction. En cas de récidive, il prendra des points. La nouvelle loi prévoit également des règlements à l’intention des professionnels de la route.
Le SLO n’était pas favorable à certains règlements prévus, notamment sur le nombre d’infractions avant de passer à l’amende ou de prendre des points. Mais le contentieux semble réglé car «on est très avancé», confirme-t-on.