Nouveau SUV coupé VW Taigo : nos premières impressions à bord du rival des Renault Captur et Peugeot 2008

il y a 3 années, 1 mois - 20 Octobre 2021, automobile-magazine
Nouveau SUV coupé VW Taigo : nos premières impressions à bord du rival des Renault Captur et Peugeot 2008
Au milieu de son petit T-Cross et de son cher T-Roc, Volkswagen dégaine cette année un inédit Taigo, premier SUV coupé au format urbain. On est monté à bord de ce rival tout désigné des Renault Captur et Peugeot 2008.

Comme si la multitude des SUV ne suffisaient pas, certains constructeurs déclinent le genre à l’envi au sein de leur propre gamme. Volkswagen est de ceux-là, lui qui, depuis la présentation de son nouveau Taigo, en compte désormais 6 à son catalogue. Par sa poupe très inclinée, le nouveau-né se réclame de cette nouvelle mode des SUV "coupés". Rien d’inédit au premier abord, sauf qu’avec 4,26 m de long, l’allemand n’a pas vraiment de rival sur le marché. Le Renault Arkana lui prend 30 cm en effet et boxe dans la catégorie du dessus.

Dans le viseur du Taigo se trouvent plutôt les clients des Renault Captur (4,23 m) et Peugeot 2008 (4,30 m) qui, chez VW, ne trouvent pas chaussure à leur pied avec un T-Cross moins cossu (4,10 m) et un T-Roc (4,23 m) bien trop cher (27 260 € minimum) sans être aussi valorisant que les français. Sur la même architecture MQB, le Taigo tente une nouvelle proposition.

Finition décevante
Derrière une silhouette plutôt originale qui trouvera ses adeptes, le Taigo cache en revanche un habitacle beaucoup plus convenu. On retrouve en effet, trait pour trait, la planche de bord de la récente Polo restylée. Un bon point côté ergonomie puisque la position de conduite reste bonne et les commandes bien placées et fonctionnelles. Le multimédia Discover Pro de 9,2 pouces (option) demeure assez intuitif et le Digital Cockpit pro (10,25 pouces), optionnel, se montre lisible.

En revanche, la qualité des matériaux déçoit. Si le haut de la planche de bord en plastique moussé fait illusion, la totalité des surfaces sont par ailleurs dures. Et ce qui se conçoit à peine sur un T-Cross n’a pas lieu d’être sur un Taigo qui doit faire face à des Captur et 2008 à la fois plus originaux dans leur présentation et bien plus soignés côté choix des matières. N’espérez pas compenser par les couleurs puisque l’allemand ne propose qu’un vert sur la planche de bord en finition Style.

De l'espace à l'arrière
A l’arrière, la surprise est plutôt bonne. Car malgré sa ligne de toit rabaissée, le Taigo reçoit très dignement. L’accès à bord se fait aisément et l’espace laissé pour les jambes s’avère très correct. Votre serviteur a pu y caler son 1,87 m sans avoir touché à sa propre position de conduite. Les petits ouvrants donnent une logique impression de confinement mais rien qui ne soit gênant. Le coffre n’est pas en reste avec une contenance annoncée de 438 dm3 une fois le double plancher mis en bas. En revanche, la banquette coulissante, qui reste l’apanage du T-Cross, manque à l’appel.

En résumé
Original sur la forme, plutôt habitable et relativement abordable (il commence à partir de 23 380 €), le nouveau Taigo coche les cases essentielles. Mais sa finition pas assez soignée, l’absence de motorisation hybride – seuls les 1.0 TSI et 1.5 TSI dont disponibles –, de diesel ainsi qu’une modularité quelconque ne lui rendront pas la tâche facile.