Les quatre nouveaux radars opérationnels depuis août ont également fait bonne récolte avec plus de 1 500 contraventions en un mois.
Du 25 août au 30 septembre, 622 automobilistes ont été flashés à Pamplemousses, 676 à Poudre-d’Or, 68 à Poste-de-Flacq et 232 à Cité Mangalkhan. De juillet à septembre, les radars ont flashé 19 338 automobilistes en tout. Cela représente une somme totale de Rs 38 676 000 qui a atterri dans les caisses de l’État.
Les 5 speed cameras qui ont fait le plus de «victimes» durant cette période sont celles de Xavier, à Cascavelle, Triolet à proximité de la caserne des pompiers, Clarence à Beaux- Songes, Sadally et Coromandel. Pour le chef inspecteur Mohit Ramah, si certains automobilistes ont tendance à trop appuyer sur le champignon, c’est parce qu’ils «ne regardent même pas les panneaux. Ils ne conduisent pas par observation mais par routine».
Toutefois, certaines personnes contestent les vitesses mesurées par les radars. La question se pose par exemple de savoir si le propriétaire d’un véhicule doté d’un GPS peut contester la vitesse enregistrée par une speed camera. Un conducteur de Port-Louis a appris qu’il avait été flashé à 91 km/h sur la route Terre-Rouge-Verdun récemment, dans une zone limitée à 80 km/h. Or, en vérifiant les données enregistrées par son GPS, il a constaté que celles-ci indiquaient qu’il roulait à 71 km/h.
Sollicité à cet effet, Mohit Ramah explique que les policiers de la Traffic Branch s’assurent, avant et après chaque intervention, que les équipements utilisés sont bien calibrés. Il ajoute qu’un automobiliste peut toujours contester une contravention en cour : «La police suivra la procédure en cour. Le conducteur, lui, devra venir avec des preuves pour se défendre. Ensuite, c’est au magistrat de prendre sa décision.»
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