Parlement – Pravind Jugnauth : « La décision de rompre le contrat de Betamax était collective »

Intervenant lors de l’exercice ayant trait au Budget Supplementary Appropriation Bill soir, 29 juin, le leader de la Chambre maintient que malgré le jugement du Privy Council prononcé en faveur de la compagnie de Vikram Bhunjun, le flou persiste.
Pour Pravind Jugnauth, l’objectif de la mise sur pied de la Commission d’enquête est aussi « pour établir les circonstances dans lesquelles le gouvernement avait pris la décision de résilier le contrat en 2015. »

Dans son allocution, le Premier ministre s’est, une nouvelle fois attardé sur la manière dont le contrat a été alloué en 2009. Il a fait ressortir que « l’Attorney General d’alors avait signifié que ce ‘deal’ n’était en aucun cas bénéfique à la STC ni à l’Etat. »
Pravind Jugnauth a déclaré que « les interrogations subsistent toujours, car il n’y a pas eu réponses sur les zones d’ombres et les pratiques douteuses qui ont été mis en avant dans plusieurs milieux depuis que ce fameux contrat avait été signé en quatrième vitesse en novembre 2009. »

Il se demande s’il n’y avait pas de conflit d’intérêts dans cette affaire. Le Chef du gouvernement affirme que le gouvernement sous la férule de feu Sir Anerood Jugnauth « avait un mandat pour nettoyer les écuries d’Augias que son prédécesseur avait laissées comme héritage. »

Avant d’ajouter qu’à cette époque « la décision de rompre le contrat de Betamax était collective, tenant en considération les différents éléments troublants et suspects qui nous avaient été présentés par le ministre de la Bonne gouvernance d’alors, Roshi Bhadain et aussi sur l’avis légal. »

Son gouvernement, a-t-il précisé, est guidé par l’intérêt du pays et « nous assumons pleinement cette décision et nous respectons le jugement du Privy Council d’où la décision de payer le montant dû à Betamax. »

Le Premier ministre a fait allusion au système de « Hedging désastreux » introduit par le gouvernement travailliste-PMSD, avec la perte encourue par la STC à cette époque. Il rappelle que les contribuables avaient dû payer une facture de Rs 4,7 milliards à cause de cette situation. »

Il a également fait ressortir que le ministre des Finances du régime travailliste, Xavier-Luc Duval, avait, par conséquent imposé une hausse de Rs 3 sur le litre de carburant pour remédier à la situation.