Pénurie de voitures de seconde main sur le marché

il y a 12 années, 9 mois - 5 Juillet 2011
Pénurie de voitures de seconde main sur le marché
“D’ici peu, les petits showrooms qui importent des voitures de seconde main devront fermer boutique. ”

“Raison évoquée : ils ne peuvent plus concurrencer les grands. Ainsi, les petits importateurs ne peuvent produire une garantie bancaire de Rs 100 000 pour chaque voiture qu’ils importent. C’est sûr qu’ils sont appelés à disparaître. Les gens ont fini par causer une psychose et ne veulent plus de voitures japonaises.” C’est ce qu’a déclaré Zaïd Ameer, président de la ‘Dealers of Imported Vehicles Association’ (DIVA) au Matinal.

“Plusieurs showrooms n’ont pas de véhicules”, a-t-il regretté. “C’est très difficile aux petits importateurs de payer un permis à Rs 100 000 et d’avoir une garantie pour chaque voiture importée. Si quelqu’un décide d’importer dix voitures, croyez-vous qu’il ait un million comme garantie ? Où va-il trouver cet argent ? Si le Bureau Veritas, du Japon, octroie déjà des certificats de conformité, alors pourquoi encore pénaliser les importateurs avec Rs 100 000 de garantie sur chaque voiture importée ? Dorénavant, ce seront seulement les agences ayant des fortunes qui pourront se payer le luxe d’importer des voitures. On est en train de tuer les petits importateurs”, déplore-t-il.

“Il y a bien une solution, car on a deux millions comme garantie bancaire au ministère du Commerce, et je ne comprends pas pourquoi on ne puise pas de ces fonds. Nous n’avons pas travaillé ces trois derniers mois suivant le tsunami, trois mois que des voitures de seconde main ne sont pas entrées au pays. Fallait-il que maintenant, on nous accule avec des problèmes de finance ?”

“Les voitures radioactives que les autorités ont détectées ont été importées par des individuels. Le port est vide. Il n’y a plus de voitures. Ce n’est que le 20 juillet qu’une cargaison de 150 voitures est attendue au pays, ce sont celles que les importateurs avaient déjà achetées, et c’est la raison principale qui explique pourquoi on les aura”, a commenté Zaïd Ameer.