Nous avons décidé d’opposer les deux breaks dans un inédit comparatif virtuel.
Si la précédente génération de la 308 break s’était faite attendre, en se dévoilant plus de six mois après la version standard, Peugeot s’est montré un peu plus impatient cette fois-ci. Et pour cause, trois mois seulement après la compacte, ce fut au tour de la version SW de se montrer au grand public, avant une commercialisation prévue au début de l’année prochaine. Ne partageant plus grand-chose avec la précédente version, cette nouvelle venue dans le catalogue a toutes les cartes en mains pour séduire la clientèle, tout en affirmant la montée en gamme de la marque. Oui mais voilà, la star du constructeur au lion devra composer avec une rivale bien déterminée à ne pas se laisser faire. Il s’agit de la Renault Mégane Estate, récemment restylée et affichant elle aussi de nombreux atouts. Nous avons donc voulu opposer les deux, afin de mieux cerner leurs points forts et leurs petits défauts respectifs.
Une lionne plus agressive
Dès le premier coup d’oeil, on comprend instantanément que les deux autos ne visent pas la même clientèle, chacune possédant une philosophie bien à elle. Alors que la Mégane adopte des traits modernes mais très conventionnels, la Peugeot 308 se veut quant à elle bien plus dynamique. Un caractère bien plus affirmé, qui passe notamment par la nouvelle face avant intégrant deux crocs lumineux. Si l’ensemble est très séduisant, nombre de clients iront peut-être plus volontiers vers le break au losange, plus discret et sans doute plus facile à assumer au quotidien. Plus longue de 11 centimètres par rapport à la précédente génération, la nouvelle Peugeot 308 SW est aussi plus basse, améliorant encore un peu plus son dynamisme général, là où la Mégane se veut peut-être un peu plus pépère. Mais cela reste évidemment très subjectif.
Entre tradition et modernité
Lorsque l’on s’installe à bord de ces deux véhicules, on constate d’emblée que leurs designers respectifs ont adopté des stratégies bien différentes, mais toujours très cohérentes. En effet, là, où la Mégane conserve un certain classicisme, malgré une présentation nettement modernisée, la 308 joue quant à elle la carte du futurisme, avec un habitacle plus torturé. Deux positionnement radicalement opposés qui s’inscrivent dans la continuité de l’extérieur, mais de nombreux points communs toutefois, avec notamment leur combiné numérique et leur écran tactile. Si la différence d’empattement est minime (2,73 m pour la 308, 2,71 m pour la Mégane), la lionne domine largement sa rivale en ce qui concerne le volume de coffre, affiché à 608 litres, contre seulement 563 pour le break au losange. Une différence qui devrait être déterminante dans le choix des clients…
Choix équivalent
Non contente de s’être offert un nouveau style, la Renault Mégane Estate s’est également enrichie d’une inédite version hybride rechargeable, baptisée E-Tech et développant 160 chevaux. Une manière de verdir sa gamme, tout en grappillant quelques clients à sa rivale. Sauf que la Peugeot 308 SW ne l’entend pas de cette oreille, et propose de son côté pas moins de deux versions branchées, de 180 et 225 chevaux. Des puissances supérieures mais un prix qui l’est aussi donc, ce qui devrait sans doute départager les deux concurrentes sur ce point. Les deux rivales se déclinent également en essence et en diesel, avec des puissances allant de 115 à 160 chevaux pour la Mégane et de 110 à 130 équidés pour la 308. Un choix plus large du côté de Renault, qui couvre alors plus de besoins pour les utilisateurs préférant le thermique. Les deux break sont par ailleurs tous deux déclinés en boite manuelle ou automatique, en fonction des versions choisies.
Le duel des tarifs
Avec une gamme débutant à partir de 25 700 € dans sa version TCe 115 ch, la Renault Mégane Estate est 100 € moins chère que la Peugeot 308 SW PureTech 110. Dans les deux cas, la liste d’équipements de série est longue, et permet d’avoir une dotation suffisante pour la vie de tous les jours. Du coté de l’hybride rechargeable, il faudra compter au moins 40 200 € chez Renault en version 160 chevaux, contre 37 800 € chez Peugeot, pour la version développant 180 chevaux. Un atout supplémentaire pour la lionne, pour laquelle il faudra cependant débourser au moins 44 300 € pour la version 225 chevaux. Son vrai défaut ? Le fait qu’elle ne soit pas encore disponible, alors que la Renault Mégane Estate est déjà commercialisée depuis un petit bout de temps. Mais cette jeunesse est aussi un avantage pour la 308, qui en fait un atout séduction pour ceux qui souhaitent avoir la voiture la plus récente possible.
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