C’est en janvier 2011 que ce haut fonctionnaire a fait l’acquisition, auprès d’un concessionnaire, d’une voiture neuve au coût de Rs 965 250. Toutefois, en juin 2012, il a dû remplacer les quatre pneus du véhicule parce qu’ils étaient usés. Ce qui lui a coûté près de
Rs 20 000. Le client a adressé une correspondance au concessionnaire pour se plaindre de ce problème. Ce dernier a étendu de six mois, la garantie sur la voiture, soit jusqu’en juillet 2013.
Garantie ne couvrant toutefois pas les pneus. Le haut fonctionnaire adresse une nouvelle lettre à l’agence le 5 novembre 2012, après avoir constaté que les nouveaux pneus étaient eux aussi usés. Le client fera vérifier sa voiture par des experts. Ces derniers dans leurs rapports indiquent avoir relevé certaines failles dans le véhicule.
Les anomalies, selon eux, seraient liées à un mauvais alignement des roues. « When I queried the technicians of the probable causes of such problems, they showed me material proof in that your technicians, while performing the wheel alignment of my car, had used nominal values for FD1 cars instead of using nominal values for FD4 vehicles…This, according to the experts, accounted for the unusual wear of the brand new tyres », soutient le haut fonctionnaire.
En sus de ce problème, les mécaniciens font état d’une défectuosité au niveau de la suspension. Dans sa mise en demeure, le propriétaire ajoute qu’il a dû se rendre à l’agence à trois reprises pour un problème au niveau du climatiseur, tout en soulignant, au sujet de la peinture, que le ton des parties extérieures de la voiture diffère. Ce qui incitera le client à adresser une nouvelle correspondance à l’agence le 3 décembre, cette fois, réclamant le remplacement de la voiture.
Aucune réaction du concessionnaire
Faute de réaction de la part du concessionnaire, il lui adresse une autre lettre le 12 décembre pour lui réitérer sa demande de faire remplacer la voiture. Sa requête demeurera lettre morte. D’où sa décision de servir une mise en demeure au concessionnaire, pour lui réclamer Rs 5 millions de dommages. Le client estime avoir été mené en bateau par l’agence.
Le Défi Quotidien a sollicité le concessionnaire pour avoir sa version, mais il nous a référé à son avoué. « Ce dossier vient de m’être référé. Il me reste à l’étudier dans son intégralité. Je ne peux me prononcer à ce sujet pour l’instant », a expliqué ce dernier.
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