Près du Trou-aux-Cerfs : un couple simule un accident en vue de dépouiller un automobiliste

il y a 2 mois, 2 semaines - 2 Septembre 2024, Le Mauricien
Curepipe police station, Mauritius
Curepipe police station, Mauritius
On connaît ces basses manœuvres consistant à disposer des pierres et des pneus au beau milieu des routes avec pour objectif de contraindre les conducteurs à se ranger sur le côté pour les dépouiller de leurs biens.

Nous pensions avoir tout vu. Que nenni ! Ce qui s’est passé dans la nuit de vendredi à samedi, à la rue Edward Hugues, près de Trou-aux-Cerfs, dépasse l’entendement. Sur la page Facebook People of Curepipe, un automobiliste relate qu’un homme et une femme auraient simulé un accident de scooter en vue de le dépouiller.

« They supposedly had an accident and were lying on the asphalt with their scooter. They blocked the street. I called the police. After one minute, the lady walked to my car asking me to open the window and to not call the police. Seeing my refusal she decided to go and helped the man to get up and they went away », souligne l’automobiliste, qui a eu la présence d’esprit de ne pas obtempérer à la demande du couple. À en croire les témoignages des internautes qui ont commenté la publication Facebook, les deux individus ne seraient pas à leur coup d’essai. Ce stratagème est non seulement absurde et dangereux à bien de niveaux, mais s’il se répand, plus personne n’osera alors s’arrêter pour porter secours à quelqu’un qui en aura véritablement besoin par peur de se faire agresser.

Au rayon de l’absurde, on pourrait y greffer la scène qui avait indigné les habitants de Grande Rivière et Pailles, le 12 décembre dernier, lorsque des fieffés filous ont attaché un tuyau d’arrosage entre le panneau de signalisation et la main courante se trouvant de l’autre côté de la route reliant les deux quartiers. Un motocycliste a percuté ledit tuyau avant d’être lui-même percuté par une voiture qui arrivait par l’arrière  ! Face à la multiplication des cas d’obstruction de la route, s’apparentant à des guets-apens, les usagers ont intérêt à être sur le qui-vive.